Eric a créé ce guide

Eric
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Lieux emblématiques

La Grand-Place de Bruxelles, dont les premières mentions remontent au XIIe siècle, réunit autour d’une place de marché pavée, de forme rectangulaire, des édifices emblématiques des pouvoirs municipaux, ducaux et les anciennes maisons des corporations. Joyau d’architecture, elle s’impose comme un exemple exceptionnel et très réussi du mélange éclectique des styles architecturaux et artistiques de la culture occidentale, qui illustre la vitalité de cet important centre politique et commercial. La Grand-Place témoigne particulièrement des succès de Bruxelles, ville marchande du nord de l'Europe qui, à l'apogée de sa prospérité, se releva du terrible bombardement infligé par les troupes de Louis XIV en 1695. En effet, détruit en trois jours, le cœur de la cité médiévale fera l’objet d’une campagne de reconstruction, réalisée sous le contrôle du magistrat de la Ville, spectaculaire à la fois par la rapidité de sa mise en œuvre, par sa richesse ornementale et par sa cohérence architecturale. Dans sa forme, la Grand-Place est toujours le reflet fidèle de la place détruite par l’artillerie française et témoigne toujours des intentions symboliques du pouvoir et de la fierté des bourgeois bruxellois qui ont choisi de recréer leur ville dans son état antérieur plutôt que de la reconstruire dans le style contemporain, tendance couramment observée ailleurs. Fleuron du gothique brabançon, l’Hôtel de Ville, dont le beffroi magnifie la présence, constitue le monument le plus emblématique de la Place. Erigé au début du XVe siècle, l’édifice, qui échappa en partie au bombardement, connut au fil du temps plusieurs transformations. Son programme ornemental est largement redevable aux campagnes de restauration menées à la fin du XIXe siècle. Lui faisant face, la Maison du Roi, reconstruite dans le courant historiciste, s’intègre parfaitement à l’ensemble. Son élévation se réfère à l’édifice de style gothique antérieur au bombardement et témoigne remarquablement des idéaux de la conservation contextuelle des monuments prônés au XIXe siècle. La Maison du Roi est occupée depuis plusieurs décennies par le Musée de la Ville. De part et d’autre de ces monuments, symboles de l’autorité publique, les maisons de la place étaient occupées par les puissantes corporations. Toutes différentes mais construites dans un délai très court, elles illustrent remarquablement l’architecture baroque de la fin du XVIIe siècle, avec un traitement singulier des pignons et des décors, tantôt chantournés, tantôt plus classiques. Chaque maison possède un nom et des attributs spécifiques, rehaussés d’or, qui évoquent le statut de ses occupants. Il est intéressant de noter qu’il s’agit d’un rare exemple de place qui n’abrite aucune église ou autre lieu de culte, ce qui souligne le caractère marchand et administratif du lieu. Critère (ii) : La Grand-Place est un exemple exceptionnel du mélange éclectique et très réussi des styles architecturaux et artistiques caractéristiques de la culture et de la société de cette région. Critère (iv) : Par la nature et la qualité de son architecture et sa valeur remarquable, la Grand-Place illustre remarquablement l'évolution et les succès d'une cité marchande du nord de l'Europe à l'apogée de sa prospérité. Intégrité La Grand-Place de Bruxelles remplit les conditions d’intégrité tant en termes d’implantation, de dimension, de fonction, que d’expression architecturale. Au cours des siècles, la place a conservé sa forme, sa cohérence et les attributs, pour l’essentiel gothiques ou baroques, qui la caractérisent. Elle est toujours le reflet du Marché Bas tel que reconstruit à la fin du XVIIe siècle, et témoigne de la volonté des autorités de préserver l’harmonie de la place lors de la campagne de reconstruction rapide qui suivit l’effroyable bombardement de 1695, afin qu’elle recouvre sa forme et sa splendeur. Ces mêmes priorités s’imposeront lors des campagnes de restauration organisées par la Ville dès 1840 dans le style historiciste et lors d’opérations plus récentes. L’Hôtel de Ville abrite toujours une partie importante des services municipaux. Magnifié par son beffroi, il constitue l’élément le plus emblématique de la Place, dominant le paysage de la ville basse. Si elles ont changé de fonction et ont souvent été transformées en commerces, les anciennes maisons des corporations conservent, au moins en façade, leurs attributs architecturaux spécifiques de style Renaissance ou Baroque. Le degré de conservation des structures d'origine à l'intérieur des différentes maisons est très variable. Dans certains cas, presque aucun changement n'y a été apporté depuis le XVIIIe  siècle, tandis que d'autres ont fait l'objet d'une conversion ou d'une modernisation plus radicale. La Grand-Place et ses immeubles bénéficient tous d’une protection patrimoniale qui garantit le maintien de leur intégrité. La dimension de la Grand-Place étant par définition limitée, ses abords immédiats, correspondant à la ville basse historique, ont été inclus dans la zone tampon. Ce périmètre également dénommé « îlot sacré » a une fonction d’approche du bien. Sa morphologie médiévale est en partie conservée, mais plusieurs îlots ont toutefois été transformés aux XIXe et XXe siècles. Certains intègrent des monuments importants, telles les Galeries royales St Hubert (architecte A. Cluysenaar 1847), la galerie Bortier (architecte A. Cluysenaar-1848), la Bourse de Bruxelles (architecte L.P. Suys), dont l’aménagement est contemporain à celui des boulevards centraux et des campagnes de voûtement de la Senne, et d’assainissement et d’embellissement de la Ville vers 1870. Cette zone est soumise à de fortes pressions commerciales et touristiques, et nécessite une attention particulière afin que son tissu urbain historique et ses caractéristiques architecturales soient préservés. Authenticité L’authenticité de la Grand-Place, dont les références les plus anciennes remontent au XIIe siècle, est indéniable. Evoluant au cours des siècles et reconstruite après le bombardement de 1695, la Grand-Place conserve sa forme depuis trois siècles, pratiquement sans changement aucun. L’authenticité de l’Hôtel de Ville, qui conserve des composants de l’époque gothique et du XVIIIe siècle intacts et bien visibles, est établie tant en termes de matériaux que de style et de fonction. La plupart des bâtiments individuels autour de la place conservent leur authenticité dans un degré similaire, bien que l’intérieur de certains ait été radicalement modifié. Si la période de référence principale de la place est la fin du XVIIe siècle, la notion d’authenticité doit également être examinée au regard des campagnes de restauration historicistes, entamées à la fin du XIXe siècle et qui, sur base de documents historiques, s’attachèrent à renforcer la cohérence de l’ensemble et sa richesse ornementale. La statuaire de l’Hôtel de Ville et ses décors intérieurs furent recomposés à cette époque. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut appréhender la démolition et reconstruction de la maison du Roi, qui se dresse à l’emplacement de l’ancienne Halle au pain et de plusieurs maisons restaurées à cette époque, en se basant sur les documents historiques et particulièrement sur les gravures de F. J. De Rons de 1737. Les parements de pierre en grès gréseux de Gobertange (ou bruxellien) ou en pierre d’Euville, les ornements sculptés et les menuiseries ont généralement été refaits dans ce contexte en tenant compte des matériaux et formes d’origine. Depuis l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, des études morphologiques de chaque maison ont été réalisées par la Ville et des mesures de protection complémentaires ont été prises afin d’assurer la préservation des structures et parties intérieures anciennes des édifices. L’assise pavée de la Grand-Place a également fait l’objet d’une protection légale spécifique. Eléments requis en matière de protection et de gestion L’ensemble des immeubles de la Grand-Place sont classés comme monuments. Les mesures de protection et les campagnes régulières de restauration, initiées par la Ville et contrôlées par la Direction des Monuments et des Sites, permettent de conserver l’intégrité de l’ensemble. Suite aux études patrimoniales et morphologiques menées depuis l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, plusieurs arrêtés d’extension de protection aux intérieurs des immeubles bordant la Grand-Place ont été pris par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. L’assise de la Grand-Place a été classée comme site et plus de 150 immeubles ont été protégés dans la zone tampon, en particulier dans les rues débouchant sur la Place et le long de la rue du Marché aux Herbes. En Région bruxelloise, la législation actuelle ne différencie pas la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de celle des autres biens protégés. Les interventions sur ces biens sont suivies par la Direction des Monuments et des Sites, en concertation avec les architectes de la Cellule patrimoine historique de la Ville de Bruxelles et/ou des propriétaires privés et, sauf exception, doivent faire l’objet de procédures spécifiques suivant le Code bruxellois de l’aménagement du territoire (COBAT). La Direction des Monuments et des Sites gère également l’octroi des subventions régionales destinées à couvrir une partie des frais de restauration et d’entretien des biens, pouvant atteindre 80% du montant des travaux. En plus des mesures spécifiques aux biens classés, des mesures particulières de contrôle du bien et de planification de la zone tampon sont mises en œuvre à l’initiative de la Ville de Bruxelles. Dans la zone tampon, qui comprend 26 îlots densément bâtis et soumis à la pression commerciale, immobilière et touristique, les défis sont nombreux pour conserver le tissu urbain traditionnel et les caractéristiques spécifiques du bâti ancien. Afin de relever ces défis, la Ville de Bruxelles a adopté un Plan de Gestion qui a comme objectif de mieux coordonner les actions menées par les différents acteurs privés ou publics dans des champs d’actions très variés, relevant du patrimoine, de l’urbanisme, des voiries, de la mobilité, du tourisme, des affectations, du logement, et de valoriser davantage le bien et sa zone tampon. Dans ce cadre, un diagnostic général du bien et de la zone tampon a été mené, mettant en lumière plusieurs problématiques : pression touristique, pression économique et évolution commerciale, pression immobilière, pression administrative, densification des intérieurs d’ilot, perte de morphologie, occupation des voiries, accessibilité, trafic et stationnement, habitabilité et mixité, problématique des immeubles et des étages abandonnés, érosion/pollution et intervention d’urgence. Un renforcement des moyens, notamment en termes de budget et de personnel, serait souhaitable pour mener avec efficacité l’ensemble de ces actions, en particulier celles liées à la zone tampon.
204 recommandé par les habitants
Grand-Place de Bruxelles
Grote Markt
204 recommandé par les habitants
La Grand-Place de Bruxelles, dont les premières mentions remontent au XIIe siècle, réunit autour d’une place de marché pavée, de forme rectangulaire, des édifices emblématiques des pouvoirs municipaux, ducaux et les anciennes maisons des corporations. Joyau d’architecture, elle s’impose comme un exemple exceptionnel et très réussi du mélange éclectique des styles architecturaux et artistiques de la culture occidentale, qui illustre la vitalité de cet important centre politique et commercial. La Grand-Place témoigne particulièrement des succès de Bruxelles, ville marchande du nord de l'Europe qui, à l'apogée de sa prospérité, se releva du terrible bombardement infligé par les troupes de Louis XIV en 1695. En effet, détruit en trois jours, le cœur de la cité médiévale fera l’objet d’une campagne de reconstruction, réalisée sous le contrôle du magistrat de la Ville, spectaculaire à la fois par la rapidité de sa mise en œuvre, par sa richesse ornementale et par sa cohérence architecturale. Dans sa forme, la Grand-Place est toujours le reflet fidèle de la place détruite par l’artillerie française et témoigne toujours des intentions symboliques du pouvoir et de la fierté des bourgeois bruxellois qui ont choisi de recréer leur ville dans son état antérieur plutôt que de la reconstruire dans le style contemporain, tendance couramment observée ailleurs. Fleuron du gothique brabançon, l’Hôtel de Ville, dont le beffroi magnifie la présence, constitue le monument le plus emblématique de la Place. Erigé au début du XVe siècle, l’édifice, qui échappa en partie au bombardement, connut au fil du temps plusieurs transformations. Son programme ornemental est largement redevable aux campagnes de restauration menées à la fin du XIXe siècle. Lui faisant face, la Maison du Roi, reconstruite dans le courant historiciste, s’intègre parfaitement à l’ensemble. Son élévation se réfère à l’édifice de style gothique antérieur au bombardement et témoigne remarquablement des idéaux de la conservation contextuelle des monuments prônés au XIXe siècle. La Maison du Roi est occupée depuis plusieurs décennies par le Musée de la Ville. De part et d’autre de ces monuments, symboles de l’autorité publique, les maisons de la place étaient occupées par les puissantes corporations. Toutes différentes mais construites dans un délai très court, elles illustrent remarquablement l’architecture baroque de la fin du XVIIe siècle, avec un traitement singulier des pignons et des décors, tantôt chantournés, tantôt plus classiques. Chaque maison possède un nom et des attributs spécifiques, rehaussés d’or, qui évoquent le statut de ses occupants. Il est intéressant de noter qu’il s’agit d’un rare exemple de place qui n’abrite aucune église ou autre lieu de culte, ce qui souligne le caractère marchand et administratif du lieu. Critère (ii) : La Grand-Place est un exemple exceptionnel du mélange éclectique et très réussi des styles architecturaux et artistiques caractéristiques de la culture et de la société de cette région. Critère (iv) : Par la nature et la qualité de son architecture et sa valeur remarquable, la Grand-Place illustre remarquablement l'évolution et les succès d'une cité marchande du nord de l'Europe à l'apogée de sa prospérité. Intégrité La Grand-Place de Bruxelles remplit les conditions d’intégrité tant en termes d’implantation, de dimension, de fonction, que d’expression architecturale. Au cours des siècles, la place a conservé sa forme, sa cohérence et les attributs, pour l’essentiel gothiques ou baroques, qui la caractérisent. Elle est toujours le reflet du Marché Bas tel que reconstruit à la fin du XVIIe siècle, et témoigne de la volonté des autorités de préserver l’harmonie de la place lors de la campagne de reconstruction rapide qui suivit l’effroyable bombardement de 1695, afin qu’elle recouvre sa forme et sa splendeur. Ces mêmes priorités s’imposeront lors des campagnes de restauration organisées par la Ville dès 1840 dans le style historiciste et lors d’opérations plus récentes. L’Hôtel de Ville abrite toujours une partie importante des services municipaux. Magnifié par son beffroi, il constitue l’élément le plus emblématique de la Place, dominant le paysage de la ville basse. Si elles ont changé de fonction et ont souvent été transformées en commerces, les anciennes maisons des corporations conservent, au moins en façade, leurs attributs architecturaux spécifiques de style Renaissance ou Baroque. Le degré de conservation des structures d'origine à l'intérieur des différentes maisons est très variable. Dans certains cas, presque aucun changement n'y a été apporté depuis le XVIIIe  siècle, tandis que d'autres ont fait l'objet d'une conversion ou d'une modernisation plus radicale. La Grand-Place et ses immeubles bénéficient tous d’une protection patrimoniale qui garantit le maintien de leur intégrité. La dimension de la Grand-Place étant par définition limitée, ses abords immédiats, correspondant à la ville basse historique, ont été inclus dans la zone tampon. Ce périmètre également dénommé « îlot sacré » a une fonction d’approche du bien. Sa morphologie médiévale est en partie conservée, mais plusieurs îlots ont toutefois été transformés aux XIXe et XXe siècles. Certains intègrent des monuments importants, telles les Galeries royales St Hubert (architecte A. Cluysenaar 1847), la galerie Bortier (architecte A. Cluysenaar-1848), la Bourse de Bruxelles (architecte L.P. Suys), dont l’aménagement est contemporain à celui des boulevards centraux et des campagnes de voûtement de la Senne, et d’assainissement et d’embellissement de la Ville vers 1870. Cette zone est soumise à de fortes pressions commerciales et touristiques, et nécessite une attention particulière afin que son tissu urbain historique et ses caractéristiques architecturales soient préservés. Authenticité L’authenticité de la Grand-Place, dont les références les plus anciennes remontent au XIIe siècle, est indéniable. Evoluant au cours des siècles et reconstruite après le bombardement de 1695, la Grand-Place conserve sa forme depuis trois siècles, pratiquement sans changement aucun. L’authenticité de l’Hôtel de Ville, qui conserve des composants de l’époque gothique et du XVIIIe siècle intacts et bien visibles, est établie tant en termes de matériaux que de style et de fonction. La plupart des bâtiments individuels autour de la place conservent leur authenticité dans un degré similaire, bien que l’intérieur de certains ait été radicalement modifié. Si la période de référence principale de la place est la fin du XVIIe siècle, la notion d’authenticité doit également être examinée au regard des campagnes de restauration historicistes, entamées à la fin du XIXe siècle et qui, sur base de documents historiques, s’attachèrent à renforcer la cohérence de l’ensemble et sa richesse ornementale. La statuaire de l’Hôtel de Ville et ses décors intérieurs furent recomposés à cette époque. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut appréhender la démolition et reconstruction de la maison du Roi, qui se dresse à l’emplacement de l’ancienne Halle au pain et de plusieurs maisons restaurées à cette époque, en se basant sur les documents historiques et particulièrement sur les gravures de F. J. De Rons de 1737. Les parements de pierre en grès gréseux de Gobertange (ou bruxellien) ou en pierre d’Euville, les ornements sculptés et les menuiseries ont généralement été refaits dans ce contexte en tenant compte des matériaux et formes d’origine. Depuis l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, des études morphologiques de chaque maison ont été réalisées par la Ville et des mesures de protection complémentaires ont été prises afin d’assurer la préservation des structures et parties intérieures anciennes des édifices. L’assise pavée de la Grand-Place a également fait l’objet d’une protection légale spécifique. Eléments requis en matière de protection et de gestion L’ensemble des immeubles de la Grand-Place sont classés comme monuments. Les mesures de protection et les campagnes régulières de restauration, initiées par la Ville et contrôlées par la Direction des Monuments et des Sites, permettent de conserver l’intégrité de l’ensemble. Suite aux études patrimoniales et morphologiques menées depuis l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial, plusieurs arrêtés d’extension de protection aux intérieurs des immeubles bordant la Grand-Place ont été pris par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. L’assise de la Grand-Place a été classée comme site et plus de 150 immeubles ont été protégés dans la zone tampon, en particulier dans les rues débouchant sur la Place et le long de la rue du Marché aux Herbes. En Région bruxelloise, la législation actuelle ne différencie pas la gestion des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de celle des autres biens protégés. Les interventions sur ces biens sont suivies par la Direction des Monuments et des Sites, en concertation avec les architectes de la Cellule patrimoine historique de la Ville de Bruxelles et/ou des propriétaires privés et, sauf exception, doivent faire l’objet de procédures spécifiques suivant le Code bruxellois de l’aménagement du territoire (COBAT). La Direction des Monuments et des Sites gère également l’octroi des subventions régionales destinées à couvrir une partie des frais de restauration et d’entretien des biens, pouvant atteindre 80% du montant des travaux. En plus des mesures spécifiques aux biens classés, des mesures particulières de contrôle du bien et de planification de la zone tampon sont mises en œuvre à l’initiative de la Ville de Bruxelles. Dans la zone tampon, qui comprend 26 îlots densément bâtis et soumis à la pression commerciale, immobilière et touristique, les défis sont nombreux pour conserver le tissu urbain traditionnel et les caractéristiques spécifiques du bâti ancien. Afin de relever ces défis, la Ville de Bruxelles a adopté un Plan de Gestion qui a comme objectif de mieux coordonner les actions menées par les différents acteurs privés ou publics dans des champs d’actions très variés, relevant du patrimoine, de l’urbanisme, des voiries, de la mobilité, du tourisme, des affectations, du logement, et de valoriser davantage le bien et sa zone tampon. Dans ce cadre, un diagnostic général du bien et de la zone tampon a été mené, mettant en lumière plusieurs problématiques : pression touristique, pression économique et évolution commerciale, pression immobilière, pression administrative, densification des intérieurs d’ilot, perte de morphologie, occupation des voiries, accessibilité, trafic et stationnement, habitabilité et mixité, problématique des immeubles et des étages abandonnés, érosion/pollution et intervention d’urgence. Un renforcement des moyens, notamment en termes de budget et de personnel, serait souhaitable pour mener avec efficacité l’ensemble de ces actions, en particulier celles liées à la zone tampon.
Créé en 1388, le Manneken Pis est l’un des symboles les plus représentatifs et prisés de Bruxelles. Le Manneken Pis est une petite statue d’une cinquantaine de centimètres qui représente un petit garçon effronté en train d’uriner sur le haut d’une fontaine. Cet emblème se trouve dans la partie ancienne de la capitale belge, entre L’Etuve et Chêne, à côté de la Grand-Place. Vue l’importance de la statuette, des armées ont tenté de la voler à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’un ex-prisonnier s’en empare. Les habitants de ont été si consternés, qu’en 1619, une copie l’a remplacée jusqu’à aujourd’hui. Légendes autour du Manneken Pis Au fils des années, des centaines de légendes autour du Manneken Pis ont vu le jour. Voici les plus communes : Le garçon de la statuette aurait éteint une mèche allumée d’une manière tout à fait originale, évitant ainsi à la ville d’être embrasée par un incendie.  On raconte que le berceau du fils de Godefroid le Barbu fut pendu à la branche d'un jeune chêne sur le lieu de la Bataille de Ransbeek. Durant le combat, l’enfant sorti de son berceau a été retrouvé en train d’uriner sur un arbre. Selon une autre légende, le fils d’un noble de Bruxelles se serait absenté d’une procession pour uriner sur le mur de la maison d’une sorcière. Cette dernière, furieuse, lui aurait jeté un sort pour le transformer en statue. Les habits du Manneken Pis En 1698, un gouverneur a offert le premier costume du Manneken Pis, une tunique qui a été la première pièce des 650 costumes qui ont été offerts par les présidents qui visitaient Bruxelles. À l’intérieur du Musée de la Ville, situé dans la Maison du Roi, vous pourrez découvrir les costumes qui composent la garde-robe du petit héro. On y trouve des centaines de costumes régionaux miniatures et quelques-uns plus originaux comme ceux d’un torero ou d’Elvis. À certaines occasions, tout au long de l’année, la Mairie déguise la statue originale. Le symbole de Bruxelles Avec le chocolat, la bière, l’Atomium et la Grand-Place, le petit Manneken Pis occupe une place privilégiée parmi les emblèmes de la ville de Bruxelles. Il s’agit de l’une des visites les plus importantes de la ville, la photo de ce petit bonhomme effronté ne peut donc pas manquer parmi les souvenirs des touristes. Il existe également une version féminine bien moins connue, tout près de la Grand-Place, appelée Jeanneke Pis.
485 recommandé par les habitants
Manneken Pis
485 recommandé par les habitants
Créé en 1388, le Manneken Pis est l’un des symboles les plus représentatifs et prisés de Bruxelles. Le Manneken Pis est une petite statue d’une cinquantaine de centimètres qui représente un petit garçon effronté en train d’uriner sur le haut d’une fontaine. Cet emblème se trouve dans la partie ancienne de la capitale belge, entre L’Etuve et Chêne, à côté de la Grand-Place. Vue l’importance de la statuette, des armées ont tenté de la voler à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’un ex-prisonnier s’en empare. Les habitants de ont été si consternés, qu’en 1619, une copie l’a remplacée jusqu’à aujourd’hui. Légendes autour du Manneken Pis Au fils des années, des centaines de légendes autour du Manneken Pis ont vu le jour. Voici les plus communes : Le garçon de la statuette aurait éteint une mèche allumée d’une manière tout à fait originale, évitant ainsi à la ville d’être embrasée par un incendie.  On raconte que le berceau du fils de Godefroid le Barbu fut pendu à la branche d'un jeune chêne sur le lieu de la Bataille de Ransbeek. Durant le combat, l’enfant sorti de son berceau a été retrouvé en train d’uriner sur un arbre. Selon une autre légende, le fils d’un noble de Bruxelles se serait absenté d’une procession pour uriner sur le mur de la maison d’une sorcière. Cette dernière, furieuse, lui aurait jeté un sort pour le transformer en statue. Les habits du Manneken Pis En 1698, un gouverneur a offert le premier costume du Manneken Pis, une tunique qui a été la première pièce des 650 costumes qui ont été offerts par les présidents qui visitaient Bruxelles. À l’intérieur du Musée de la Ville, situé dans la Maison du Roi, vous pourrez découvrir les costumes qui composent la garde-robe du petit héro. On y trouve des centaines de costumes régionaux miniatures et quelques-uns plus originaux comme ceux d’un torero ou d’Elvis. À certaines occasions, tout au long de l’année, la Mairie déguise la statue originale. Le symbole de Bruxelles Avec le chocolat, la bière, l’Atomium et la Grand-Place, le petit Manneken Pis occupe une place privilégiée parmi les emblèmes de la ville de Bruxelles. Il s’agit de l’une des visites les plus importantes de la ville, la photo de ce petit bonhomme effronté ne peut donc pas manquer parmi les souvenirs des touristes. Il existe également une version féminine bien moins connue, tout près de la Grand-Place, appelée Jeanneke Pis.
L'Atomium est à Bruxelles ce que la Tour Eiffel est à Paris. Ces symboles avaient été tous deux créés dans le but de surprendre durant l’exposition universelle de chaque ville respective. Critiquées dans un premier temps, ces structures sont finalement devenues les principaux atouts touristiques de chaque capitale. L’Atomium a été le pavillon d’accueil et le symbole de l’Exposition Universelle de Bruxelles de 1958. Architecture Le design de l’Atomium a été pensé par André Waterkeyn ; cette structure représente un atome de fer agrandi 165 milliards de fois. La structure mesure 102 mètres de haut et est constituée de 9 sphères de 18 mètres de diamètre, reliées entre elles par des tubes avec des escaliers mécaniques. Intérieur Des expositions permanentes et temporaires se trouvent à l’intérieur des sphères. Parmi les expositions permanentes les plus importantes, celle dédiée à l’Exposition Universelle de 1958 et illustrée par des documents graphiques et multimédia. Un restaurant se trouve à l’intérieur de la sphère la plus élevée. Faire la queue n’en vaut pas la peine Même si la zone de l’Atomium vaut la peine d’être visitée, pénétrer à l’intérieur de la structure peut être assez décevant, et davantage, s’il on tient compte des files d’attente interminables qui se forment. Si vous visitez la zone et que vous souhaitez vous y balader, quelques-uns des pavillons originaux de l’Exposition Universelle peuvent se visiter. Les pavillons chinois et japonais attirent particulièrement l’attention.
518 recommandé par les habitants
Atomium
1 Pl. de l'Atomium
518 recommandé par les habitants
L'Atomium est à Bruxelles ce que la Tour Eiffel est à Paris. Ces symboles avaient été tous deux créés dans le but de surprendre durant l’exposition universelle de chaque ville respective. Critiquées dans un premier temps, ces structures sont finalement devenues les principaux atouts touristiques de chaque capitale. L’Atomium a été le pavillon d’accueil et le symbole de l’Exposition Universelle de Bruxelles de 1958. Architecture Le design de l’Atomium a été pensé par André Waterkeyn ; cette structure représente un atome de fer agrandi 165 milliards de fois. La structure mesure 102 mètres de haut et est constituée de 9 sphères de 18 mètres de diamètre, reliées entre elles par des tubes avec des escaliers mécaniques. Intérieur Des expositions permanentes et temporaires se trouvent à l’intérieur des sphères. Parmi les expositions permanentes les plus importantes, celle dédiée à l’Exposition Universelle de 1958 et illustrée par des documents graphiques et multimédia. Un restaurant se trouve à l’intérieur de la sphère la plus élevée. Faire la queue n’en vaut pas la peine Même si la zone de l’Atomium vaut la peine d’être visitée, pénétrer à l’intérieur de la structure peut être assez décevant, et davantage, s’il on tient compte des files d’attente interminables qui se forment. Si vous visitez la zone et que vous souhaitez vous y balader, quelques-uns des pavillons originaux de l’Exposition Universelle peuvent se visiter. Les pavillons chinois et japonais attirent particulièrement l’attention.
Le Théâtre Royal de Toone est le seul théâtre de marionnette traditionnelle bruxelloise encore en activité. C’est vers 1830 qu’Antoine Genty dit « Toone », ouvrit son « poechenellekelder ». Loin de se cloisonner dans le passé, José Géal – Toone VII à ouvert le Théâtre Royal de Toone à l’Europe en adaptant ses spectacles en anglais…mais également en espagnol, en italien et en allemand. Cette ouverture d’esprit a projeté le Théâtre de Toone sur la scène Européenne…et mondiale. Idéalement situé à côté de la Grand-Place, on peut découvrir les racines de Bruxelles dans une maison vénérable datant de 1696.  Un théâtre de marionnettes pour adultes, unique en Europe, dans un grenier typique avec ses bancs et ses coussins à festons multicolores cloués dans les planches de bois brut … Il y a aussi un atelier de confection des poupées, une bibliothèque et un musée de la marionnette, où pendent les « retraités de la scène », héros de Toone du passé et personnages fétiches de confrères marionnettistes du monde entier.  Le Théâtre Royal de Toone poursuit la tradition séculaire du théâtre populaire de marionnettes depuis 1830. Un marionnettiste Toone est intronisé par le Toone précédant. Il dirige le théâtre et le musée de la marionnette dans l’impasse Sainte-Pétronille. Un trésor bruxellois bien caché.
39 recommandé par les habitants
Royal Puppet Theater Toone
66 Rue du Marché Aux Herbes
39 recommandé par les habitants
Le Théâtre Royal de Toone est le seul théâtre de marionnette traditionnelle bruxelloise encore en activité. C’est vers 1830 qu’Antoine Genty dit « Toone », ouvrit son « poechenellekelder ». Loin de se cloisonner dans le passé, José Géal – Toone VII à ouvert le Théâtre Royal de Toone à l’Europe en adaptant ses spectacles en anglais…mais également en espagnol, en italien et en allemand. Cette ouverture d’esprit a projeté le Théâtre de Toone sur la scène Européenne…et mondiale. Idéalement situé à côté de la Grand-Place, on peut découvrir les racines de Bruxelles dans une maison vénérable datant de 1696.  Un théâtre de marionnettes pour adultes, unique en Europe, dans un grenier typique avec ses bancs et ses coussins à festons multicolores cloués dans les planches de bois brut … Il y a aussi un atelier de confection des poupées, une bibliothèque et un musée de la marionnette, où pendent les « retraités de la scène », héros de Toone du passé et personnages fétiches de confrères marionnettistes du monde entier.  Le Théâtre Royal de Toone poursuit la tradition séculaire du théâtre populaire de marionnettes depuis 1830. Un marionnettiste Toone est intronisé par le Toone précédant. Il dirige le théâtre et le musée de la marionnette dans l’impasse Sainte-Pétronille. Un trésor bruxellois bien caché.

Gastronomie

Le Schievelavabo Resto et Bistrot, très bruxellois, c'est tout le plaisir en altitude ... 100 ...fois partagés au restaurant de Forest (Bruxelles). Au Schieve, on s’y rend à pied, vélo, tram, bus ou même en voiture ! Face à l'église Saint-Augustin et proche de Forest National, sur le point culminant de Bruxelles. On vient se soulager d'une petite ou grande faim, midi et soir, avant ou après un concert ou une séance de cinéma. Resto et Bistrot.
20 recommandé par les habitants
Le Schievelavabo
8 Pl. de l'Altitude Cent
20 recommandé par les habitants
Le Schievelavabo Resto et Bistrot, très bruxellois, c'est tout le plaisir en altitude ... 100 ...fois partagés au restaurant de Forest (Bruxelles). Au Schieve, on s’y rend à pied, vélo, tram, bus ou même en voiture ! Face à l'église Saint-Augustin et proche de Forest National, sur le point culminant de Bruxelles. On vient se soulager d'une petite ou grande faim, midi et soir, avant ou après un concert ou une séance de cinéma. Resto et Bistrot.
Bien connue dans le quartier, la pizzeria Cosi Comè vous cuisine des pizzas à pâte fine pour un prix très raisonnable. Si vous voulez autre chose que la pizza mais que vous voulez rester dans le thème de l’Italie, vous pouvez aussi commander de délicieuses pâtes. Tous les plats sont à emporter ou à manger sur place. Les prix sont parfaits et montent dépendant des garnitures sur les pizzas. → Cosi Comè : Place de l’Altitude 100 3, 1190 Forest. Tel : 02 345 48 09.
30 recommandé par les habitants
Cosi Com'e
3 Pl. de l'Altitude Cent
30 recommandé par les habitants
Bien connue dans le quartier, la pizzeria Cosi Comè vous cuisine des pizzas à pâte fine pour un prix très raisonnable. Si vous voulez autre chose que la pizza mais que vous voulez rester dans le thème de l’Italie, vous pouvez aussi commander de délicieuses pâtes. Tous les plats sont à emporter ou à manger sur place. Les prix sont parfaits et montent dépendant des garnitures sur les pizzas. → Cosi Comè : Place de l’Altitude 100 3, 1190 Forest. Tel : 02 345 48 09.

Guide des Quartiers

Le parc Duden est un parc de 24 hectares situé dans la commune de Forest. Il vaut le coup d’être parcouru ne serait-ce que pour admirer le magnifique panorama que propose son point le plus haut situé à 90 mètres d’altitude. Curieux de trouver, en plein cœur de Bruxelles, ce parc à caractère forestier qui conserve des vestiges intacts de la hêtraie pure composant la forêt de Soignes ! Des futaies de hêtres, donc, couvrent les vallons escarpés et se partagent les 23 hectares du parc Duden avec des sous-bois denses où l’on trouve érables et frênes, avec à leurs pieds, luzules et fougères. Seule la partie nord fut aménagée en jardin. La propriété, occupée autrefois par l’abbaye de Forest, était passée à la famille Mosselman, puis à la famille Duden, en 1869. C’est toutefois le roi Léopold II qui en devint nu-propriétaire en 1895 et qui la céda à l’État en 1900, via la Donation royale. En 1912, à la mort de la veuve Duden, dernière usufruitière des lieux, on put finalement ouvrir le parc au public. De nos jours, promeneurs et sportifs apprécient les sentiers escarpés et pittoresques de ce coin vert d’exception, qui attire nombre d’enfants.
173 recommandé par les habitants
Parc Duden
173 recommandé par les habitants
Le parc Duden est un parc de 24 hectares situé dans la commune de Forest. Il vaut le coup d’être parcouru ne serait-ce que pour admirer le magnifique panorama que propose son point le plus haut situé à 90 mètres d’altitude. Curieux de trouver, en plein cœur de Bruxelles, ce parc à caractère forestier qui conserve des vestiges intacts de la hêtraie pure composant la forêt de Soignes ! Des futaies de hêtres, donc, couvrent les vallons escarpés et se partagent les 23 hectares du parc Duden avec des sous-bois denses où l’on trouve érables et frênes, avec à leurs pieds, luzules et fougères. Seule la partie nord fut aménagée en jardin. La propriété, occupée autrefois par l’abbaye de Forest, était passée à la famille Mosselman, puis à la famille Duden, en 1869. C’est toutefois le roi Léopold II qui en devint nu-propriétaire en 1895 et qui la céda à l’État en 1900, via la Donation royale. En 1912, à la mort de la veuve Duden, dernière usufruitière des lieux, on put finalement ouvrir le parc au public. De nos jours, promeneurs et sportifs apprécient les sentiers escarpés et pittoresques de ce coin vert d’exception, qui attire nombre d’enfants.
Qui, à Bruxelles, ne connaît pas l’Altitude 100 ? A A A  NL Recherche avancée                           FOREST Place Altitude Cent   Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire Avec ses quelque 100 mètres au-dessus du niveau de la mer, la place Altitude Cent est le point culminant de Bruxelles. De cette place circulaire qui se situe par ailleurs au centre du quartier Saint-Augustin ou Altitude Cent, partent huit artères rayonnantes. Elle fait partie d’un ensemble urbanistique composé de huit artères rectilignes rayonnant depuis la place Altitude Cent dominée par l’église Saint-Augustin. Le plan d’aménagement de cet ensemble est élaboré en 1899 dans le cadre d’un projet immobilier initié par la Société Anonyme des Villas de Forest et surtout l’un de ses promoteurs principaux, Alexandre Bertrand. Le cœur du nouveau projet «quartier Saint-Augustin» est la place circulaire. Le plan s’étend entre le parc de Forest (au nord), la chaussée d’Alsemberg (à l’est), la rue Joseph Bens (au sud) et le parc Duden et l’ avenue du Domaine (à l’ouest). Les terrains acquis par la Société anonyme sont ceux du domaine Zaman, anciennement connu comme Zevenbunder et Galgeveld. La Commune de Forest approuve le plan en 1901 et les alignements définitifs sont ratifiés la même année par l’arrêté royal du 04.05.1901. Afin d’améliorer la connexion entre le quartier des parcs (dessiné par Victor Besme en 1875) et le nouveau quartier Saint-Augustin, un projet d’aménagement est prévu par l’État belge et la commune de Forest. Ce plan est ratifié par l’arrêté royal du 08.02.1912. Parmi les propriétaires fonciers actionnaires et fondateurs de la Société figure Alexandre Bertrand qui possède un vaste domaine avec une maison de campagne au Nord-Est de la place. De cette maison il ne reste aujourd’hui que deux tours se dressant sur le terrain situé derrière l’immeuble à appartements sis au n°13-14 (voir ce numéro). C’est en 1912 que la Société Anonyme des Villas de Forest cède à la Fabrique d’église le terrain au centre de la place Altitude Cent avec pour objectif d’y ériger une nouvelle église paroissiale, en remplacement de la chapelle provisoire qui avait été aménagée en 1900 rue Saint-Augustin et devenue trop exiguë pour le nombre croissant d’habitants du nouveau quartier. En 1914, on pose la première pierre d’une église néo-romane conçue par Edmond Serneels. En raison de la Première Guerre mondiale et de problèmes financiers, les travaux sont suspendus: seules les fondations ont été réalisées. En 1933, on décide d’ériger une nouvelle église moins onéreuse, en béton. Les architectes Léon Guiannotte et André Watteyne dessinent un édifice Art Déco, à plan en croix grecque et doté en son centre d’une tour visible depuis toutes les rues donnant sur la place. Cette dernière est semée de gazon et plantée de quelques peupliers. Les abords de la place se bâtissent en trois phases: la première est antérieure à la Première Guerre mondiale, la seconde date de l’entre-deux-guerres et la troisième se situe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le bâti consiste essentiellement en des immeubles de rapport pour les plus anciens, et à appartements pour les plus récents, tous dotés d’un rez-de-chaussée commercial, à l’exception des nos9, 17 et 21. Aujourd’hui, nombre de leurs somptueuses devantures en bois d’antan sont remplacées par des devantures ordinaires en PVC. Celles des nos1, 2 et 19-21 sont encore d’origine (voir ces numéros). Les premiers bâtiments , érigés dans les années 1903-1914, se situent entre l’avenue Éverard et l’avenue Alexandre Bertrand. Il s’agit de maisons de rapport de style éclectique ou néoclassique de trois étages, tels les nos5, 6 (voir ce numéro), 7 et 8. Seuls les nos9 (architecte Fernand Diseailles, 1903) et 17 étaient des maisons bourgeoises. Durant l’entre-deux-guerres, la deuxième phase de construction se traduit principalement par la construction d’immeubles à appartements au gabarit plus imposant que ceux de la première phase et affichant un style éclectique tardif, Art Déco ou moderniste. Ils comptent de quatre à sept niveaux et sont dotés de parties communes particulièrement soignées avec un escalier et un ascenseur distribuant les appartements des étages. Les appartements ont minimum un hall, une salle à manger, une chambre, une salle de bain et une cuisine. Ils sont aussi équipés du chauffage central. Les angles de ces immeubles sont tronqués ou arrondis et souvent éclairés par des registres de fenêtres horizontaux légèrement en ressaut afin de laisser pénétrer un maximum de lumière. L’immeuble à appartements sis au no13-14 conçu en 1935 par l’architecte S. Mathys pour le promoteur immobilier Herman Bertrand, en est un bel exemple (l’étage-attique a été ajouté en 2000). Parmi les architectes de renom qui ont marqué le bâti de la place Altitude Cent de leur empreinte, figurent René Delbecq (voir nos21 et 23), Jules Petit-Bois (voir no18) et Marcel Spittael (voir n°24). Citons également Isidore Henrotay qui conçoit trois immeubles (nos22, 25-26 et 29-30) de trois étages, chacun pourvu d’un oriel, d’un balcon et d’un fronton semi-circulaire ou trapézoïdal, faisant davantage écho aux maisons de rapport des rues donnant sur la place. Les derniers immeubles de la place sont érigés dans les années 1952-1965. Parmi eux celui construit en 1965 par le promoteur immobilier Amelinckx d’après les plans de l’architecte J. Mignolet (no10-12) qui frappe par son gabarit monumental. Il remplace deux maisons: l’une de 1914 (?) et l’autre de 1922 signée Gaston Ide.
16 recommandé par les habitants
Hoogte 100
16 recommandé par les habitants
Qui, à Bruxelles, ne connaît pas l’Altitude 100 ? A A A  NL Recherche avancée                           FOREST Place Altitude Cent   Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire Avec ses quelque 100 mètres au-dessus du niveau de la mer, la place Altitude Cent est le point culminant de Bruxelles. De cette place circulaire qui se situe par ailleurs au centre du quartier Saint-Augustin ou Altitude Cent, partent huit artères rayonnantes. Elle fait partie d’un ensemble urbanistique composé de huit artères rectilignes rayonnant depuis la place Altitude Cent dominée par l’église Saint-Augustin. Le plan d’aménagement de cet ensemble est élaboré en 1899 dans le cadre d’un projet immobilier initié par la Société Anonyme des Villas de Forest et surtout l’un de ses promoteurs principaux, Alexandre Bertrand. Le cœur du nouveau projet «quartier Saint-Augustin» est la place circulaire. Le plan s’étend entre le parc de Forest (au nord), la chaussée d’Alsemberg (à l’est), la rue Joseph Bens (au sud) et le parc Duden et l’ avenue du Domaine (à l’ouest). Les terrains acquis par la Société anonyme sont ceux du domaine Zaman, anciennement connu comme Zevenbunder et Galgeveld. La Commune de Forest approuve le plan en 1901 et les alignements définitifs sont ratifiés la même année par l’arrêté royal du 04.05.1901. Afin d’améliorer la connexion entre le quartier des parcs (dessiné par Victor Besme en 1875) et le nouveau quartier Saint-Augustin, un projet d’aménagement est prévu par l’État belge et la commune de Forest. Ce plan est ratifié par l’arrêté royal du 08.02.1912. Parmi les propriétaires fonciers actionnaires et fondateurs de la Société figure Alexandre Bertrand qui possède un vaste domaine avec une maison de campagne au Nord-Est de la place. De cette maison il ne reste aujourd’hui que deux tours se dressant sur le terrain situé derrière l’immeuble à appartements sis au n°13-14 (voir ce numéro). C’est en 1912 que la Société Anonyme des Villas de Forest cède à la Fabrique d’église le terrain au centre de la place Altitude Cent avec pour objectif d’y ériger une nouvelle église paroissiale, en remplacement de la chapelle provisoire qui avait été aménagée en 1900 rue Saint-Augustin et devenue trop exiguë pour le nombre croissant d’habitants du nouveau quartier. En 1914, on pose la première pierre d’une église néo-romane conçue par Edmond Serneels. En raison de la Première Guerre mondiale et de problèmes financiers, les travaux sont suspendus: seules les fondations ont été réalisées. En 1933, on décide d’ériger une nouvelle église moins onéreuse, en béton. Les architectes Léon Guiannotte et André Watteyne dessinent un édifice Art Déco, à plan en croix grecque et doté en son centre d’une tour visible depuis toutes les rues donnant sur la place. Cette dernière est semée de gazon et plantée de quelques peupliers. Les abords de la place se bâtissent en trois phases: la première est antérieure à la Première Guerre mondiale, la seconde date de l’entre-deux-guerres et la troisième se situe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le bâti consiste essentiellement en des immeubles de rapport pour les plus anciens, et à appartements pour les plus récents, tous dotés d’un rez-de-chaussée commercial, à l’exception des nos9, 17 et 21. Aujourd’hui, nombre de leurs somptueuses devantures en bois d’antan sont remplacées par des devantures ordinaires en PVC. Celles des nos1, 2 et 19-21 sont encore d’origine (voir ces numéros). Les premiers bâtiments , érigés dans les années 1903-1914, se situent entre l’avenue Éverard et l’avenue Alexandre Bertrand. Il s’agit de maisons de rapport de style éclectique ou néoclassique de trois étages, tels les nos5, 6 (voir ce numéro), 7 et 8. Seuls les nos9 (architecte Fernand Diseailles, 1903) et 17 étaient des maisons bourgeoises. Durant l’entre-deux-guerres, la deuxième phase de construction se traduit principalement par la construction d’immeubles à appartements au gabarit plus imposant que ceux de la première phase et affichant un style éclectique tardif, Art Déco ou moderniste. Ils comptent de quatre à sept niveaux et sont dotés de parties communes particulièrement soignées avec un escalier et un ascenseur distribuant les appartements des étages. Les appartements ont minimum un hall, une salle à manger, une chambre, une salle de bain et une cuisine. Ils sont aussi équipés du chauffage central. Les angles de ces immeubles sont tronqués ou arrondis et souvent éclairés par des registres de fenêtres horizontaux légèrement en ressaut afin de laisser pénétrer un maximum de lumière. L’immeuble à appartements sis au no13-14 conçu en 1935 par l’architecte S. Mathys pour le promoteur immobilier Herman Bertrand, en est un bel exemple (l’étage-attique a été ajouté en 2000). Parmi les architectes de renom qui ont marqué le bâti de la place Altitude Cent de leur empreinte, figurent René Delbecq (voir nos21 et 23), Jules Petit-Bois (voir no18) et Marcel Spittael (voir n°24). Citons également Isidore Henrotay qui conçoit trois immeubles (nos22, 25-26 et 29-30) de trois étages, chacun pourvu d’un oriel, d’un balcon et d’un fronton semi-circulaire ou trapézoïdal, faisant davantage écho aux maisons de rapport des rues donnant sur la place. Les derniers immeubles de la place sont érigés dans les années 1952-1965. Parmi eux celui construit en 1965 par le promoteur immobilier Amelinckx d’après les plans de l’architecte J. Mignolet (no10-12) qui frappe par son gabarit monumental. Il remplace deux maisons: l’une de 1914 (?) et l’autre de 1922 signée Gaston Ide.

Musée

Facilement accessible par les transports en commun depuis Bruxelles, le Musée de l'Afrique raconte l'histoire de l'histoire humaine et naturelle avec une collection d'artefacts de l'époque coloniale en Afrique centrale. Visant à encadrer objectivement les objets d'art et culturels acquis sous la domination belge au Rwanda et au Congo, le musée a subi d'importantes rénovations et est désormais ouvert au public. Les thèmes de l'histoire coloniale, du développement durable et de la biodiversité sont désormais abordés de front après la refonte du musée. Une collection organisée d'art contemporain a également été ajoutée pour brosser un tableau plus complet de l'Afrique centrale, passée et présente. Votre billet d'entrée vous permettra d'accéder aux promenades dans les jardins à la française, de parcourir des collections d'artefacts qui donnent vie au passé dans le remodelé et de voir l'art africain contemporain.
38 recommandé par les habitants
Musée royal de l'Afrique centrale
13 Leuvensesteenweg
38 recommandé par les habitants
Facilement accessible par les transports en commun depuis Bruxelles, le Musée de l'Afrique raconte l'histoire de l'histoire humaine et naturelle avec une collection d'artefacts de l'époque coloniale en Afrique centrale. Visant à encadrer objectivement les objets d'art et culturels acquis sous la domination belge au Rwanda et au Congo, le musée a subi d'importantes rénovations et est désormais ouvert au public. Les thèmes de l'histoire coloniale, du développement durable et de la biodiversité sont désormais abordés de front après la refonte du musée. Une collection organisée d'art contemporain a également été ajoutée pour brosser un tableau plus complet de l'Afrique centrale, passée et présente. Votre billet d'entrée vous permettra d'accéder aux promenades dans les jardins à la française, de parcourir des collections d'artefacts qui donnent vie au passé dans le remodelé et de voir l'art africain contemporain.
Dans un décor Art Nouveau, ce temple réunit tout ce qui traite de la BD, d'hier... jusqu'à demain. Attraction incontournable située au cœur de Bruxelles, le musée de la BD met à l'honneur auteurs et héros du 9ème Art. Les expositions permanentes régulièrement renouvelées et un vaste programme d'expositions temporaires amènent les visiteurs à découvrir les innombrables facettes de la bande dessinée. Tintin et les Schtroumpfs ouvrent la voie vers d'autres aventures, à la rencontre d'un monde dont la créativité n'a aucune limite. Magnifié par un exceptionnel cadre Art Nouveau conçu par Victor Horta, le Musée de la BD est tout autant un hommage aux pionniers qu'un regard sur la BD actuelle.
196 recommandé par les habitants
Brussels Comic Book Museum
20 Rue des Sables
196 recommandé par les habitants
Dans un décor Art Nouveau, ce temple réunit tout ce qui traite de la BD, d'hier... jusqu'à demain. Attraction incontournable située au cœur de Bruxelles, le musée de la BD met à l'honneur auteurs et héros du 9ème Art. Les expositions permanentes régulièrement renouvelées et un vaste programme d'expositions temporaires amènent les visiteurs à découvrir les innombrables facettes de la bande dessinée. Tintin et les Schtroumpfs ouvrent la voie vers d'autres aventures, à la rencontre d'un monde dont la créativité n'a aucune limite. Magnifié par un exceptionnel cadre Art Nouveau conçu par Victor Horta, le Musée de la BD est tout autant un hommage aux pionniers qu'un regard sur la BD actuelle.
Le saviez-vous ? La Belgique a été le premier pays à mettre en place un réseau ferroviaire sur le continent Européen. Ce côté précurseur a laissé de nombreuses traces dans l’histoire de la Belgique moderne, dont beaucoup restaient malheureusement invisibles aux yeux du public puisque stockées dans des entrepôts. Ce n’est heureusement plus le cas aujourd’hui et il est possible de passer toute une journée (et une nuit !) immergé dans l’univers du train à Bruxelles. Train World, c’est le nom du musée belge des chemins de fer, installé à l’ancienne gare de Schaerbeek, une des communes de Bruxelles. Un musée qui vaut le détour ? Train World : en voiture ! Se rendre jusqu’à Train World est relativement facile et peut même déjà se faire par rail. La gare actuelle de Schaerbeek est situé juste à côté, ce qui permet d’y accéder en quelques minutes à peine (un billet comprenant le prix du voyage et l’entrée au musée existe sur le site de la SNCB). Pour ceux qui partiraient du centre de Bruxelles, le tramway reste la meilleure solution pour rejoindre les lieux. Il y a également un parking (payant) à disposition de ceux qui viendraient en voiture. L’ambiance est posée dès l’entrée dans le hall d’accueil, avec ses guichets de gare auxquels on achète un ticket d’entrée. Si l’intérieur semble sortir d’une autre époque, il y a quand même un audioguide disponible (au prix de 2 euros), essentiel si on veut avoir toutes les explications et anecdotes. On peut aussi télécharger l’application à l’avance sur son smartphone, gratuitement. Il faut ensuite scanner son ticket pour pénétrer dans le grand hall de l’ancienne station, qui héberge vieilles composteuses, uniformes du siècles passés et maquettes de locomotives qui ont marqué l’histoire. On y trouve aussi celles de gares plus récentes, Anvers et Liège-Guillemins, régulièrement classées parmi les plus belles du monde. Mais ce n’est qu’une introduction avant le plat de résistance, le hangar principal, accessible après avoir à nouveau scanné son billet. Dans celui-ci, d’immenses salles se succèdent comme autant de tableaux, d’énormes locomotives (voire carrément des morceaux de trains comprenant plusieurs voitures) jouant le rôle de pièces maîtresses. C’est à ce moment, au milieu de ces gigantesques monstres de métal et d’acier, que mon fils a décidé d’expérimenter le musée. Il ne me restait plus qu’à le suivre de mon mieux tandis qu’il grimpait à bord des cabines de pilotage, qu’il visitait les wagons et qu’il testait l’évolution de la résistance des rails. Vous l’aurez compris, Train World est un musée interactif, qui se vit. La scénographie est excellente, voire carrément époustouflante. Débarquer dans une salle et être accueilli par le sifflet de la locomotive et des éclairs de lumière fait son petit effet. Déambuler dans des voitures à la décoration complètement d’époque est aussi fantastique. Train World est à cet égard un musée parfait pour les enfants, qui adoreront se mettre à la place du conducteur et actionner l’un ou l’autre levier. Le clou du spectacle, ce sont les deux simulateurs qui permettent de s’essayer à la conduite du train du futur. A essayer absolument s’il n’y a pas trop de monde… Parce qu’il arrive fréquemment que le musée soit plein comme un œuf, notamment pendant les vacances. Il faut alors faire la file pour monter à bord des trains et, surtout, patienter de longues minutes pour avoir droit de s’essayer au simulateur. Ça n’a rien de rébarbatif mais ça donne un peu l’impression de vouloir prendre le train en heure de pointe… Au final, si le musée recommande de prévoir une heure et demi à l’intérieur, il est possible d’y errer bien plus de deux heures sans effort.
71 recommandé par les habitants
Train World
5 Pl. Princesse Elisabeth
71 recommandé par les habitants
 Le saviez-vous ? La Belgique a été le premier pays à mettre en place un réseau ferroviaire sur le continent Européen. Ce côté précurseur a laissé de nombreuses traces dans l’histoire de la Belgique moderne, dont beaucoup restaient malheureusement invisibles aux yeux du public puisque stockées dans des entrepôts. Ce n’est heureusement plus le cas aujourd’hui et il est possible de passer toute une journée (et une nuit !) immergé dans l’univers du train à Bruxelles. Train World, c’est le nom du musée belge des chemins de fer, installé à l’ancienne gare de Schaerbeek, une des communes de Bruxelles. Un musée qui vaut le détour ? Train World : en voiture ! Se rendre jusqu’à Train World est relativement facile et peut même déjà se faire par rail. La gare actuelle de Schaerbeek est situé juste à côté, ce qui permet d’y accéder en quelques minutes à peine (un billet comprenant le prix du voyage et l’entrée au musée existe sur le site de la SNCB). Pour ceux qui partiraient du centre de Bruxelles, le tramway reste la meilleure solution pour rejoindre les lieux. Il y a également un parking (payant) à disposition de ceux qui viendraient en voiture. L’ambiance est posée dès l’entrée dans le hall d’accueil, avec ses guichets de gare auxquels on achète un ticket d’entrée. Si l’intérieur semble sortir d’une autre époque, il y a quand même un audioguide disponible (au prix de 2 euros), essentiel si on veut avoir toutes les explications et anecdotes. On peut aussi télécharger l’application à l’avance sur son smartphone, gratuitement. Il faut ensuite scanner son ticket pour pénétrer dans le grand hall de l’ancienne station, qui héberge vieilles composteuses, uniformes du siècles passés et maquettes de locomotives qui ont marqué l’histoire. On y trouve aussi celles de gares plus récentes, Anvers et Liège-Guillemins, régulièrement classées parmi les plus belles du monde. Mais ce n’est qu’une introduction avant le plat de résistance, le hangar principal, accessible après avoir à nouveau scanné son billet. Dans celui-ci, d’immenses salles se succèdent comme autant de tableaux, d’énormes locomotives (voire carrément des morceaux de trains comprenant plusieurs voitures) jouant le rôle de pièces maîtresses. C’est à ce moment, au milieu de ces gigantesques monstres de métal et d’acier, que mon fils a décidé d’expérimenter le musée. Il ne me restait plus qu’à le suivre de mon mieux tandis qu’il grimpait à bord des cabines de pilotage, qu’il visitait les wagons et qu’il testait l’évolution de la résistance des rails. Vous l’aurez compris, Train World est un musée interactif, qui se vit. La scénographie est excellente, voire carrément époustouflante. Débarquer dans une salle et être accueilli par le sifflet de la locomotive et des éclairs de lumière fait son petit effet. Déambuler dans des voitures à la décoration complètement d’époque est aussi fantastique. Train World est à cet égard un musée parfait pour les enfants, qui adoreront se mettre à la place du conducteur et actionner l’un ou l’autre levier. Le clou du spectacle, ce sont les deux simulateurs qui permettent de s’essayer à la conduite du train du futur. A essayer absolument s’il n’y a pas trop de monde… Parce qu’il arrive fréquemment que le musée soit plein comme un œuf, notamment pendant les vacances. Il faut alors faire la file pour monter à bord des trains et, surtout, patienter de longues minutes pour avoir droit de s’essayer au simulateur. Ça n’a rien de rébarbatif mais ça donne un peu l’impression de vouloir prendre le train en heure de pointe… Au final, si le musée recommande de prévoir une heure et demi à l’intérieur, il est possible d’y errer bien plus de deux heures sans effort.