Guide créé par Emilie & Cédric

Emilie & Cédric
Emilie & Cédric
Guide créé par Emilie & Cédric

Informations sur la ville

Malgré une histoire mouvementée et « l'invasion Mayle » fin XXe, Ménerbes, situé au cœur du Luberon, est resté merveilleusement intact et préservé ! Il faut suivre les conseils des villageois et découvrir Ménerbes par le nord. Vous verrez alors le village surgir du paysage tel un grand navire voguant sur une mer de vignes et vergers, comme l'aurait décrit Nostradamus. Le village s'étire le long d'une crête rocheuse : l'ancien château se situe à l’extrémité ouest du village, la mairie et son campanile - un beffroi du XVIIIe siècle - se trouvent tout en haut du village, l'église à l'est et tout autour les anciens remparts. En flânant dans les ruelles étroites qui serpentent le long de belles maisons parées de pierres, depuis le bas du village où se trouvent les commerces et les restaurants, jusqu'à la paisible place hors du temps au sommet du village, vous admirerez des vues époustouflantes sur le Luberon et les vignobles environnants. Maintenant que la folie suscitée par le livre Une année en Provence s'est tassée et les autocars pleins de touristes et chasseurs d'autographes sont moins nombreux, le village a retrouvé son atmosphère paisible et son art de vivre typiquement provençal. On comprend bien comment le village a su attirer du monde entier des « migrants pacifistes », un esprit partagé, semble-t-il, par ses quelques 1000 habitants. Avec le soleil et la douceur du climat, les cafés et les terrasses débordent sur les trottoirs et quelques joueurs de carte sont toujours attablés quelque part, s'ils ne sont pas en train de faire une partie de boules... Habité depuis la néolithique, Ménerbes prît vraiment la forme d'un bourg à partir du Moyen Age avec les Portes Saint-Sauveur et Notre-Dame, l'imposante citadelle érigée au XIIe siècle et des passages souterrains. Au milieu du XIIIe siècle, les Carmes venant de Palestine ont édifié un couvent. Le village fut sous le dominion de la Reine Jeanne au XIVè, puis intégré au Comtat Venaissin pour être enfin rattaché à la France après la Révolution. Au XVIe siècle, avec ses fortifications, Ménerbes a la réputation d'être imprenable. Mais en 1573 pendant les guerres de religion, les Huguenots, se servant d'une ruse et grâce à la trahison du prêtre, s'emparent du village et l'occupent pendant 5 années très mouvementées. Devenu un haut-lieu du protestantisme, la cité subit le siège des forces catholiques du pape et du roi pendant 15 mois. Le 10 décembre 1578, ayant épuisé la réserve d'eau en éteignant les incendies, les occupants protestants quittent les lieux, les têtes et les oriflammes hautes. C'est peut-être grâce au patronnage de Minerve, déesse de la sagesse et des arts, qu'à notre époque ce sont surtout les artistes qui s'emparèrent de Ménerbes. Prenez par exemple Dora Maar, photographe et peinte française mais aussi « muse » et maîtresse de Picasso qui lui achètera une maison ici. Aujourd'hui cette maison accueille des ateliers et des artistes en résidence. Nicolas de Staël, peintre français d’origine russe, a choisi le Castelet comme demeure. Ainsi que Clovis Hugues, poète et homme politique, Peter Mayle, écrivain anglais et enfin Yves Rousset-Rouard, producteur de cinéma (Emmanuelle, Les Bronzés). Rousset-Rouard est élu maire en 1995 et a exercé son mandat jusqu'en 2014. Il a entreprit la restauration d'un vieil hôtel particulier pour y créer la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. Se livrant à sa passion, il crée le musée du tire-bouchon, une Mecque pour les "helixophiles", situé dans un vignoble, la Domaine de la Citadelle, à 2 km du village. A voir également, l'abbaye Saint-Hilaire, située sur la D109, entre Ménerbes et Lacoste. Aux alentours de Ménerbes : - Les villages perchés du Luberon : Goult, village provençal avec un riche patrimoine, Lacoste et le château du Marquis de Sade, Bonnieux - Apt, capital des fruits confits - Roussillon et le Colorado Provençal.
121 recommandé par les habitants
Ménerbes
121 recommandé par les habitants
Malgré une histoire mouvementée et « l'invasion Mayle » fin XXe, Ménerbes, situé au cœur du Luberon, est resté merveilleusement intact et préservé ! Il faut suivre les conseils des villageois et découvrir Ménerbes par le nord. Vous verrez alors le village surgir du paysage tel un grand navire voguant sur une mer de vignes et vergers, comme l'aurait décrit Nostradamus. Le village s'étire le long d'une crête rocheuse : l'ancien château se situe à l’extrémité ouest du village, la mairie et son campanile - un beffroi du XVIIIe siècle - se trouvent tout en haut du village, l'église à l'est et tout autour les anciens remparts. En flânant dans les ruelles étroites qui serpentent le long de belles maisons parées de pierres, depuis le bas du village où se trouvent les commerces et les restaurants, jusqu'à la paisible place hors du temps au sommet du village, vous admirerez des vues époustouflantes sur le Luberon et les vignobles environnants. Maintenant que la folie suscitée par le livre Une année en Provence s'est tassée et les autocars pleins de touristes et chasseurs d'autographes sont moins nombreux, le village a retrouvé son atmosphère paisible et son art de vivre typiquement provençal. On comprend bien comment le village a su attirer du monde entier des « migrants pacifistes », un esprit partagé, semble-t-il, par ses quelques 1000 habitants. Avec le soleil et la douceur du climat, les cafés et les terrasses débordent sur les trottoirs et quelques joueurs de carte sont toujours attablés quelque part, s'ils ne sont pas en train de faire une partie de boules... Habité depuis la néolithique, Ménerbes prît vraiment la forme d'un bourg à partir du Moyen Age avec les Portes Saint-Sauveur et Notre-Dame, l'imposante citadelle érigée au XIIe siècle et des passages souterrains. Au milieu du XIIIe siècle, les Carmes venant de Palestine ont édifié un couvent. Le village fut sous le dominion de la Reine Jeanne au XIVè, puis intégré au Comtat Venaissin pour être enfin rattaché à la France après la Révolution. Au XVIe siècle, avec ses fortifications, Ménerbes a la réputation d'être imprenable. Mais en 1573 pendant les guerres de religion, les Huguenots, se servant d'une ruse et grâce à la trahison du prêtre, s'emparent du village et l'occupent pendant 5 années très mouvementées. Devenu un haut-lieu du protestantisme, la cité subit le siège des forces catholiques du pape et du roi pendant 15 mois. Le 10 décembre 1578, ayant épuisé la réserve d'eau en éteignant les incendies, les occupants protestants quittent les lieux, les têtes et les oriflammes hautes. C'est peut-être grâce au patronnage de Minerve, déesse de la sagesse et des arts, qu'à notre époque ce sont surtout les artistes qui s'emparèrent de Ménerbes. Prenez par exemple Dora Maar, photographe et peinte française mais aussi « muse » et maîtresse de Picasso qui lui achètera une maison ici. Aujourd'hui cette maison accueille des ateliers et des artistes en résidence. Nicolas de Staël, peintre français d’origine russe, a choisi le Castelet comme demeure. Ainsi que Clovis Hugues, poète et homme politique, Peter Mayle, écrivain anglais et enfin Yves Rousset-Rouard, producteur de cinéma (Emmanuelle, Les Bronzés). Rousset-Rouard est élu maire en 1995 et a exercé son mandat jusqu'en 2014. Il a entreprit la restauration d'un vieil hôtel particulier pour y créer la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon. Se livrant à sa passion, il crée le musée du tire-bouchon, une Mecque pour les "helixophiles", situé dans un vignoble, la Domaine de la Citadelle, à 2 km du village. A voir également, l'abbaye Saint-Hilaire, située sur la D109, entre Ménerbes et Lacoste. Aux alentours de Ménerbes : - Les villages perchés du Luberon : Goult, village provençal avec un riche patrimoine, Lacoste et le château du Marquis de Sade, Bonnieux - Apt, capital des fruits confits - Roussillon et le Colorado Provençal.
Classé parmi les plus beaux villages de France, Gordes s'élève face au massif du Luberon. Il fut l'inspiration de beaucoup d'artistes tels que Marc Chagall, Victor Vasarely, André Lhote ou Pol Mara, ils tombèrent tous sous le charme de ce village perché et s'y installèrent pour y vivre. Gordes est l'un des villages les plus renommés de la Provence et aussi l'un des plus visités, ancré sur les hauteurs d'un piton rocheux et adossé sur le flanc sud des contreforts des Monts du Vaucluse, c'est une des communes les plus étendues de la région. Le patrimoine de Gordes n'est que splendeur, le diamant du village cette pierre blonde que l'on retrouve à travers de nombreux hameaux anciens, des maisons, des édifices tels que deux abbayes, des moulins à eau et à vent et des centaines de cabanes en pierre sèches font de ce village un joyau de la Provence. Les pentes escarpées de la montagne dévoilent des maisons enracinées depuis des générations. Les milliers de visiteurs ne se lassent pas de déambuler les charmantes ruelles étroites et pavées où durant la saison estivale, le village est le coeur de multiples manifestations culturelles, d'incontournables festivals, concerts, musées et nombreuses expositions. Gordes, dans le Vaucluse, en plein coeur de la Provence, l'une des plus belles régions de France, est connu dans le monde entier est à 30mn d'Avignon, à 2H40 en TGV et à 1H00 en avion de Paris, à 45mn de l'aéroport Marseille-Provence de Marignane, et à 2H00 de Nice et de la Côte d'Azur.
648 recommandé par les habitants
Gordes
648 recommandé par les habitants
Classé parmi les plus beaux villages de France, Gordes s'élève face au massif du Luberon. Il fut l'inspiration de beaucoup d'artistes tels que Marc Chagall, Victor Vasarely, André Lhote ou Pol Mara, ils tombèrent tous sous le charme de ce village perché et s'y installèrent pour y vivre. Gordes est l'un des villages les plus renommés de la Provence et aussi l'un des plus visités, ancré sur les hauteurs d'un piton rocheux et adossé sur le flanc sud des contreforts des Monts du Vaucluse, c'est une des communes les plus étendues de la région. Le patrimoine de Gordes n'est que splendeur, le diamant du village cette pierre blonde que l'on retrouve à travers de nombreux hameaux anciens, des maisons, des édifices tels que deux abbayes, des moulins à eau et à vent et des centaines de cabanes en pierre sèches font de ce village un joyau de la Provence. Les pentes escarpées de la montagne dévoilent des maisons enracinées depuis des générations. Les milliers de visiteurs ne se lassent pas de déambuler les charmantes ruelles étroites et pavées où durant la saison estivale, le village est le coeur de multiples manifestations culturelles, d'incontournables festivals, concerts, musées et nombreuses expositions. Gordes, dans le Vaucluse, en plein coeur de la Provence, l'une des plus belles régions de France, est connu dans le monde entier est à 30mn d'Avignon, à 2H40 en TGV et à 1H00 en avion de Paris, à 45mn de l'aéroport Marseille-Provence de Marignane, et à 2H00 de Nice et de la Côte d'Azur.
Le visite du village perché de Lacoste vous fait remonter le temps, et ses calades escarpées ! Depuis tout en bas du village, là où il y a le petit restaurant avec des plats au curry sur la carte, jusqu'à la mairie plus haut, en passant par la Café de France et sa terrasse suspendue, on traverse les siècles. Par le Portail de la Garde, on rentre dans le coeur médiéval du village. Ici, presque rien n'a changé depuis le XIVe siècle, aucun commerce ni restaurant ne vole la vedette à la belle et fascinante architecture des façades avec leurs portes hautement décorées et leurs fenêtres à meneaux. Couronnant le tout, le château de Lacoste. Construit au XIe siècle, il fût jusqu'au XVIIe siècle la propriété de la famille Simiane de la maison d'Agoult avant de devenir la propriété du fameux Marquis de Sade. Esprit affranchi et hédoniste sans vergogne, sa quête de plaisirs charnels lui valut de longues périodes d'incarcération. Mais, dans les années 1770, lorsqu'il n'était pas en taule ou en cavale, le Marquis de Sade séjournait dans son château à Lacoste où son mode de vie libertin (pour parler gentiment) dominait le village, tout comme le château. Aujourd'hui un autre figure est prédominante dans le village, le célèbre couturier Pierre Cardin. En 2001, il acquit le château, alors partiellement en ruines, et entreprît sa restauration pour y habiter. Avec l'idée de créer un «Saint-Tropez local de la culture», il installe un festival d’art lyrique dans les carrières voisines du château. Mais ce millionnaire ne s'est pas arrêté là - par la suite il a acheté une trentaine de bâtisses à Lacoste – commerces et habitations – pour les réhabiliter et les estampiller de la marque Cardin.
80 recommandé par les habitants
Lacoste
80 recommandé par les habitants
Le visite du village perché de Lacoste vous fait remonter le temps, et ses calades escarpées ! Depuis tout en bas du village, là où il y a le petit restaurant avec des plats au curry sur la carte, jusqu'à la mairie plus haut, en passant par la Café de France et sa terrasse suspendue, on traverse les siècles. Par le Portail de la Garde, on rentre dans le coeur médiéval du village. Ici, presque rien n'a changé depuis le XIVe siècle, aucun commerce ni restaurant ne vole la vedette à la belle et fascinante architecture des façades avec leurs portes hautement décorées et leurs fenêtres à meneaux. Couronnant le tout, le château de Lacoste. Construit au XIe siècle, il fût jusqu'au XVIIe siècle la propriété de la famille Simiane de la maison d'Agoult avant de devenir la propriété du fameux Marquis de Sade. Esprit affranchi et hédoniste sans vergogne, sa quête de plaisirs charnels lui valut de longues périodes d'incarcération. Mais, dans les années 1770, lorsqu'il n'était pas en taule ou en cavale, le Marquis de Sade séjournait dans son château à Lacoste où son mode de vie libertin (pour parler gentiment) dominait le village, tout comme le château. Aujourd'hui un autre figure est prédominante dans le village, le célèbre couturier Pierre Cardin. En 2001, il acquit le château, alors partiellement en ruines, et entreprît sa restauration pour y habiter. Avec l'idée de créer un «Saint-Tropez local de la culture», il installe un festival d’art lyrique dans les carrières voisines du château. Mais ce millionnaire ne s'est pas arrêté là - par la suite il a acheté une trentaine de bâtisses à Lacoste – commerces et habitations – pour les réhabiliter et les estampiller de la marque Cardin.
Adossé au versant nord du Luberon, près des villages de Ménerbes et Maubec, l'ancien village d'Oppède occupe un site exceptionnel. Bâti sur un éperon rocheux qui, par trois de ses cotés, surplombe le vide, Oppède le Vieux dissimule ses ruines sous une végétation rampante. A coté des restes d'enceintes, d'oratoires abandonnés, d'habitations effondrées, vous trouverez une église romane, seul vestige parfaitement conservé. A la pointe du rocher, au plus haut du village, se dressent la tour et le mur du château médiéval qui appartenait aux comtes de Toulouse puis à la papauté au XIIe siècle. Lors du Grand Schisme, le château d'Oppède accueillait l'antipape Benoît XIII. Obligé de fuir de nouveau, ce dernier “s'envola” de tout en haut par une poterne arquée qui donne sur le vide, soutenu soi-disant par le Diable. Plus tard le diabolique Jean Maynier, Baron d'Oppède, a fait du château son siège pour mener une guerre sanglante contre les Vaudois, anéantissant 11 villages au passage. Les visiteurs les plus attentifs verront des abeilles finement gravées à l'entrée du château. Enigme car on ne sait pas à quelle famille aurait appartenu de telles armoiries. Aussi énigmatique est le carré magique gravé sur une pierre de la fortification. Il s'agit d'un carré SATOR qui se lit aussi bien de gauche à droite que de droite à gauche, et de haut en bas comme de bas en haut. On y retrouve les inscriptions latines SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS, toutes des mots de cinq lettres. Le château fut abandonné vers la fin du XVIIe siècle, puis peu à peu ruiné par les pillages des habitants, qui au début du XXème sont partis s'installer dans la plus hospitalière vallée en contrebas, aujourd'hui appelé Oppède les Poulivets. Le château est aujourd'hui fermé au public pour des raisons de sécurité, mais le village d'Oppède est en passe de débuter une nouvelle vie. Déjà pendant la deuxième guerre une communauté d'artiste y est fondée, attirant notamment le sculpteur François Stahly et l'artiste et écrivain Consuelo de Saint Exupéry (épouse de l'auteur du Petit Prince). Bien que l'expérience fut brève, de nombreux autres artistes, écrivains et célébrités, dont Michel Leeb, ont pris le relais. Des maisons anciennes sont ainsi restaurées donnant un nouveau souffle à ces murs datés dans l'ensemble des XVe et XVI siècles. La splendide Collégiale Notre-Dame d'Alidon, édifiée au X ou XIe siècle, avec sa voûte, ses fresques et peintures, résonne comme pour remercier ses bienfaiteurs lors des concerts d'été. Il fait bon se balader dans les ruelles fleuries et ombragées qui mènent jusqu'à l'église et les ruines ou se poser quelques minutes sur la paisible place à l'italienne. Pensez à porter des chaussures adaptées ! Oppède se visite uniquement à pied et les ruelles de ce village perché sont pentues et escarpées. Mais c'est toute l'histoire qui transpire des pierres, de l'ancien hôpital, du moulin à huile troglodyte et de la fontaine. Ou encore la fantomatique escalade par la grand Rue, bordée de maisons vides d'ou émanent des souvenirs qui vous mettent presque mal à l'aise, et la maison des chanoines, aujourd'hui restaurée. Enfin la vue qui s'offre à vous sur la vallée du Coulon jusqu'au plateau de Vaucluse où se détachent les taches ocres des villages voisins récompense aussi tout effort physique ! Petit avertissement : comme il y des endroits qui donnent carrément sur le vide, il est conseillé de ne pas laisser les enfants courir avec insouciance.
25 recommandé par les habitants
Oppède
25 recommandé par les habitants
Adossé au versant nord du Luberon, près des villages de Ménerbes et Maubec, l'ancien village d'Oppède occupe un site exceptionnel. Bâti sur un éperon rocheux qui, par trois de ses cotés, surplombe le vide, Oppède le Vieux dissimule ses ruines sous une végétation rampante. A coté des restes d'enceintes, d'oratoires abandonnés, d'habitations effondrées, vous trouverez une église romane, seul vestige parfaitement conservé. A la pointe du rocher, au plus haut du village, se dressent la tour et le mur du château médiéval qui appartenait aux comtes de Toulouse puis à la papauté au XIIe siècle. Lors du Grand Schisme, le château d'Oppède accueillait l'antipape Benoît XIII. Obligé de fuir de nouveau, ce dernier “s'envola” de tout en haut par une poterne arquée qui donne sur le vide, soutenu soi-disant par le Diable. Plus tard le diabolique Jean Maynier, Baron d'Oppède, a fait du château son siège pour mener une guerre sanglante contre les Vaudois, anéantissant 11 villages au passage. Les visiteurs les plus attentifs verront des abeilles finement gravées à l'entrée du château. Enigme car on ne sait pas à quelle famille aurait appartenu de telles armoiries. Aussi énigmatique est le carré magique gravé sur une pierre de la fortification. Il s'agit d'un carré SATOR qui se lit aussi bien de gauche à droite que de droite à gauche, et de haut en bas comme de bas en haut. On y retrouve les inscriptions latines SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS, toutes des mots de cinq lettres. Le château fut abandonné vers la fin du XVIIe siècle, puis peu à peu ruiné par les pillages des habitants, qui au début du XXème sont partis s'installer dans la plus hospitalière vallée en contrebas, aujourd'hui appelé Oppède les Poulivets. Le château est aujourd'hui fermé au public pour des raisons de sécurité, mais le village d'Oppède est en passe de débuter une nouvelle vie. Déjà pendant la deuxième guerre une communauté d'artiste y est fondée, attirant notamment le sculpteur François Stahly et l'artiste et écrivain Consuelo de Saint Exupéry (épouse de l'auteur du Petit Prince). Bien que l'expérience fut brève, de nombreux autres artistes, écrivains et célébrités, dont Michel Leeb, ont pris le relais. Des maisons anciennes sont ainsi restaurées donnant un nouveau souffle à ces murs datés dans l'ensemble des XVe et XVI siècles. La splendide Collégiale Notre-Dame d'Alidon, édifiée au X ou XIe siècle, avec sa voûte, ses fresques et peintures, résonne comme pour remercier ses bienfaiteurs lors des concerts d'été. Il fait bon se balader dans les ruelles fleuries et ombragées qui mènent jusqu'à l'église et les ruines ou se poser quelques minutes sur la paisible place à l'italienne. Pensez à porter des chaussures adaptées ! Oppède se visite uniquement à pied et les ruelles de ce village perché sont pentues et escarpées. Mais c'est toute l'histoire qui transpire des pierres, de l'ancien hôpital, du moulin à huile troglodyte et de la fontaine. Ou encore la fantomatique escalade par la grand Rue, bordée de maisons vides d'ou émanent des souvenirs qui vous mettent presque mal à l'aise, et la maison des chanoines, aujourd'hui restaurée. Enfin la vue qui s'offre à vous sur la vallée du Coulon jusqu'au plateau de Vaucluse où se détachent les taches ocres des villages voisins récompense aussi tout effort physique ! Petit avertissement : comme il y des endroits qui donnent carrément sur le vide, il est conseillé de ne pas laisser les enfants courir avec insouciance.
Surnommée "la Venise Comtadine", L'Isle sur la Sorgue est l'une des villes les plus attractives de la région PACA en raison du caractère exceptionnel de son cadre de vie. Elle puise cette force d'attraction à la Sorgue, une rivière à la source jamais tarie qui donne l'impression étrange d'une suspension miraculeuse du temps. Les antiquaires, les boutiques de caractère, les galeries, Campredon Centre d'Art, haut lieu de la culture, tous ces ingrédients entretiennent le mythe du phénomène " L'Isle sur la Sorgue ". Célébrée par les plus grands poètes, de Pétrarque à René Char, la Sorgue est aussi et surtout le symbole d'une cohabitation réussie entre les hommes et la nature environnante. Les roues à aube, les quais, les rues et les ruelles, les églises et les chapelles, sans oublier les pêcheurs et leurs étranges embarcations appelés « Nego-Chin » (ce qui signifie littéralement « chien qui se noie »), s'élèvent majestueusement et constituent les pièces solidaires d'un théâtre merveilleux. Ruisseaux, canaux, et ruisselots serpentent ainsi tendrement, avec un débit régulier, de Fontaine de Vaucluse où ils prennent leur source mystérieuse jusqu'au Partage des Eaux, un lieu béni des dieux, romantique et poétique à souhait, paradis des pêcheurs, des rêveurs et des canards. Au fil du temps, la brocante est devenue la carte de visite internationale de L'Isle-sur-la-Sorgue. Incontestablement, la Foire Internationale Antiques Art&You qui se déroule chaque année en deux temps, à Pâques et au mois d'août, s'est faite une place au soleil au sein du grand marché européen, très prisé, du commerce des antiquités. A tel point que L'Isle-sur-la-Sorgue forme aujourd'hui, avec Londres et Paris, l'un des points cardinaux de ce triangle d'or. Elle est en effet le pivot autour duquel les commerces, les galeries d'art, les décorateurs, les métiers de bouches, les hôteliers et les restaurateurs sont les fers de lance d'une activité économique majeure pour la ville qui est passée en peu de temps, de 1960 à 2015, de 7000 à près de 20 000 habitants. A voir à l'Isle sur la Sorgue : Campredon Centre d'Art (Maison René Char) présente chaque année des expositions d'artistes renommés. La Collégiale Notre-Dame-des-Anges, mariage heureux, unique dans l'histoire de l'architecture occidentale (il en existe un équivalent à Rome), entre le gothique méridional et le baroque. Les canaux au cours paisibles et les ruelles sinueuses donnent à l'Isle sur la Sorgue un charme et un mystère incomparable. Vous pourrez y admirer un patrimoine urbain remarquable : l'Hôtel particulier Renaissance de la rue Ledru Rollin, la Tour d'Argent qui date du Moyen-âge, l'ancien Grenier public qui abrite l'Office de Tourisme ou encore les roues à aubes sur les canaux. L'Office de Tourisme propose des guides et des promenades. Avec les 7 "villages des antiquaires", ce sont plus de 350 antiquaires et brocanteurs ouverts toute l'année le week-end et les jours fériés à l'Isle sur la Sorgue. Ce chiffre peut tripler lors des grandes foires annuelles. Ils font de l'Isle sur la Sorgue le plus grand centre de brocante en France après Paris. L'Isle sur la Sorgue compte de nombreuses galeries d'art réparties dans toute la ville. Le marché du dimanche matin, qui est l'un des plus animés et des plus colorés de Provence, le marché flottant au mois d'août.
739 recommandé par les habitants
L'Isle-sur-la-Sorgue
739 recommandé par les habitants
Surnommée "la Venise Comtadine", L'Isle sur la Sorgue est l'une des villes les plus attractives de la région PACA en raison du caractère exceptionnel de son cadre de vie. Elle puise cette force d'attraction à la Sorgue, une rivière à la source jamais tarie qui donne l'impression étrange d'une suspension miraculeuse du temps. Les antiquaires, les boutiques de caractère, les galeries, Campredon Centre d'Art, haut lieu de la culture, tous ces ingrédients entretiennent le mythe du phénomène " L'Isle sur la Sorgue ". Célébrée par les plus grands poètes, de Pétrarque à René Char, la Sorgue est aussi et surtout le symbole d'une cohabitation réussie entre les hommes et la nature environnante. Les roues à aube, les quais, les rues et les ruelles, les églises et les chapelles, sans oublier les pêcheurs et leurs étranges embarcations appelés « Nego-Chin » (ce qui signifie littéralement « chien qui se noie »), s'élèvent majestueusement et constituent les pièces solidaires d'un théâtre merveilleux. Ruisseaux, canaux, et ruisselots serpentent ainsi tendrement, avec un débit régulier, de Fontaine de Vaucluse où ils prennent leur source mystérieuse jusqu'au Partage des Eaux, un lieu béni des dieux, romantique et poétique à souhait, paradis des pêcheurs, des rêveurs et des canards. Au fil du temps, la brocante est devenue la carte de visite internationale de L'Isle-sur-la-Sorgue. Incontestablement, la Foire Internationale Antiques Art&You qui se déroule chaque année en deux temps, à Pâques et au mois d'août, s'est faite une place au soleil au sein du grand marché européen, très prisé, du commerce des antiquités. A tel point que L'Isle-sur-la-Sorgue forme aujourd'hui, avec Londres et Paris, l'un des points cardinaux de ce triangle d'or. Elle est en effet le pivot autour duquel les commerces, les galeries d'art, les décorateurs, les métiers de bouches, les hôteliers et les restaurateurs sont les fers de lance d'une activité économique majeure pour la ville qui est passée en peu de temps, de 1960 à 2015, de 7000 à près de 20 000 habitants. A voir à l'Isle sur la Sorgue : Campredon Centre d'Art (Maison René Char) présente chaque année des expositions d'artistes renommés. La Collégiale Notre-Dame-des-Anges, mariage heureux, unique dans l'histoire de l'architecture occidentale (il en existe un équivalent à Rome), entre le gothique méridional et le baroque. Les canaux au cours paisibles et les ruelles sinueuses donnent à l'Isle sur la Sorgue un charme et un mystère incomparable. Vous pourrez y admirer un patrimoine urbain remarquable : l'Hôtel particulier Renaissance de la rue Ledru Rollin, la Tour d'Argent qui date du Moyen-âge, l'ancien Grenier public qui abrite l'Office de Tourisme ou encore les roues à aubes sur les canaux. L'Office de Tourisme propose des guides et des promenades. Avec les 7 "villages des antiquaires", ce sont plus de 350 antiquaires et brocanteurs ouverts toute l'année le week-end et les jours fériés à l'Isle sur la Sorgue. Ce chiffre peut tripler lors des grandes foires annuelles. Ils font de l'Isle sur la Sorgue le plus grand centre de brocante en France après Paris. L'Isle sur la Sorgue compte de nombreuses galeries d'art réparties dans toute la ville. Le marché du dimanche matin, qui est l'un des plus animés et des plus colorés de Provence, le marché flottant au mois d'août.
Lourmarin mérite une hâlte prolongée, pour apprécier les charmes de ce village animé tout au long de l'année mais aussi pour visiter les alentours qui regorgent de trésors. Lourmarin, à l’entrée de la combe, se situe au pied du Luberon, montagne faite de contrastes et de lumière. Riche de passé, l’histoire de ce village demeure paisible et tranquille dans son havre de verdure où se mêlent les senteurs fortes et prenantes de la Provence. Lourmarin est un village où il fait bon vivre, avec ses 11 restaurants dont un possédant 2 étoiles sur le guide Michelin, vous pourrez apprécier les plats Provençaux très réputés pour leurs qualités, leurs caractères et leurs saveurs inoubliables. La cave coopérative du village, vous fera déguster son vin du terroir. Vous pourrez goûter à la vie Provençale en venant flâner sur l’un des plus beaux marchés Provençaux du Luberon le vendredi matin tout en vous délectant des fameux Gibassiés de Lourmarin. Vous pourrez également apprécier l’architecture typiquement méditerranéenne du village : - le magnifique beffroi, dit «boîte à sel» - les fontaines de styles et d’époques différents, - l’église romane restaurée, - le Château Renaissance «Villa Médicis de Provence», - le Temple, édifice classé, sobre, achevé en 1816, - les maisons millésimées, aux façades Renaissance. L’architecture du village de Lourmarin dévoile au fil des rues ses nombreuses richesses : de la Renaissance au Baroque, du Classicisme au XIXe siècle, les maisons de Lourmarin soulignent le savoir-faire incomparable de ses maîtres d’oeuvre souvent méconnus du grand public. Voûtes élancées, plates bandes colorées, fenêtres à meneaux et fontaines intemporelles, la créativité du maître d’oeuvre ne connaît en effet pas de limites. Des anecdotes, Lourmarin en possède tellement. Elles se bousculent et offrent une identité à part entière à ce village, qui a accueilli tant d’illustres personnages : Churchill, la Reine Mère Élisabeth, le Général De Gaulle... Plusieurs hommes célèbres ont vécu à Lourmarin, dont deux écrivains tombés sous le charme du village. Albert CAMUS (1913-1960) Lourmarin fut le dernier lieu de séjour d’Albert Camus ; c’est également celui de sa dernière demeure. A ce titre, les habitants du village ne pouvaient que contribuer à préserver sa mémoire et aider, dans la mesure de leurs moyens, à mieux faire connaître son oeuvre. C’est pourquoi l’Office de Tourisme Municipal de Lourmarin a mis en place une promenade Littéraire «Sur les pas d’Albert Camus» qui permet de mieux comprendre l’attachement de cet écrivain pour ce village à travers différentes anecdotes et différentes lectures de textes, en allant découvrir des lieux auxquels l’écrivain était tout particulièrement attaché. Henri BOSCO (1888-1976) Pour l’écrivain Henri Bosco, Lourmarin a été le lieu de prédilection et d’inspiration qui a nourri ses rêves depuis son enfance. Henri Bosco a écrit sur Lourmarin : «…Ce pays a cheminé en moi…». Comme Albert CAMUS, Henri BOSCO est enterré à Lourmarin. L’Office de Tourisme Municipal de Lourmarin a mis en place une promenade Littéraire «Sur les traces d’Henri Bosco» qui passe par les sites chers à cet écrivain et que l’on retrouve dans certains de ses ouvrages.
341 recommandé par les habitants
Lourmarin
341 recommandé par les habitants
Lourmarin mérite une hâlte prolongée, pour apprécier les charmes de ce village animé tout au long de l'année mais aussi pour visiter les alentours qui regorgent de trésors. Lourmarin, à l’entrée de la combe, se situe au pied du Luberon, montagne faite de contrastes et de lumière. Riche de passé, l’histoire de ce village demeure paisible et tranquille dans son havre de verdure où se mêlent les senteurs fortes et prenantes de la Provence. Lourmarin est un village où il fait bon vivre, avec ses 11 restaurants dont un possédant 2 étoiles sur le guide Michelin, vous pourrez apprécier les plats Provençaux très réputés pour leurs qualités, leurs caractères et leurs saveurs inoubliables. La cave coopérative du village, vous fera déguster son vin du terroir. Vous pourrez goûter à la vie Provençale en venant flâner sur l’un des plus beaux marchés Provençaux du Luberon le vendredi matin tout en vous délectant des fameux Gibassiés de Lourmarin. Vous pourrez également apprécier l’architecture typiquement méditerranéenne du village : - le magnifique beffroi, dit «boîte à sel» - les fontaines de styles et d’époques différents, - l’église romane restaurée, - le Château Renaissance «Villa Médicis de Provence», - le Temple, édifice classé, sobre, achevé en 1816, - les maisons millésimées, aux façades Renaissance. L’architecture du village de Lourmarin dévoile au fil des rues ses nombreuses richesses : de la Renaissance au Baroque, du Classicisme au XIXe siècle, les maisons de Lourmarin soulignent le savoir-faire incomparable de ses maîtres d’oeuvre souvent méconnus du grand public. Voûtes élancées, plates bandes colorées, fenêtres à meneaux et fontaines intemporelles, la créativité du maître d’oeuvre ne connaît en effet pas de limites. Des anecdotes, Lourmarin en possède tellement. Elles se bousculent et offrent une identité à part entière à ce village, qui a accueilli tant d’illustres personnages : Churchill, la Reine Mère Élisabeth, le Général De Gaulle... Plusieurs hommes célèbres ont vécu à Lourmarin, dont deux écrivains tombés sous le charme du village. Albert CAMUS (1913-1960) Lourmarin fut le dernier lieu de séjour d’Albert Camus ; c’est également celui de sa dernière demeure. A ce titre, les habitants du village ne pouvaient que contribuer à préserver sa mémoire et aider, dans la mesure de leurs moyens, à mieux faire connaître son oeuvre. C’est pourquoi l’Office de Tourisme Municipal de Lourmarin a mis en place une promenade Littéraire «Sur les pas d’Albert Camus» qui permet de mieux comprendre l’attachement de cet écrivain pour ce village à travers différentes anecdotes et différentes lectures de textes, en allant découvrir des lieux auxquels l’écrivain était tout particulièrement attaché. Henri BOSCO (1888-1976) Pour l’écrivain Henri Bosco, Lourmarin a été le lieu de prédilection et d’inspiration qui a nourri ses rêves depuis son enfance. Henri Bosco a écrit sur Lourmarin : «…Ce pays a cheminé en moi…». Comme Albert CAMUS, Henri BOSCO est enterré à Lourmarin. L’Office de Tourisme Municipal de Lourmarin a mis en place une promenade Littéraire «Sur les traces d’Henri Bosco» qui passe par les sites chers à cet écrivain et que l’on retrouve dans certains de ses ouvrages.
Entre Cavaillon et Apt, pas loin de Gordes et Roussillon dans le Parc Naturel Régional du Luberon, le paisible village perché de Goult cache derrière son air typiquement provençal un riche patrimoine et un passé qu'on peut même qualifier d'illustre. Plus ou moins bien restauré selon les époques, le village caché de Goult présente de jolies bâtisses de pierres et d'ocres et des monuments. Ses rues sont pittoresques avec des passages voutés, des arcades, une fontaine lavoir, des vieille façades et portes et les vestiges des anciens remparts. De grandes places ombragées nous rappellent la douceur de vivre en Provence. Au cours de vote promenade vous découvrirez l'Eglise Saint-Sébastien reconnaissable par sa toiture en lauze et la frise ornée d'une tête de bovidé. Romane, elle fut édifié au XIIe siècle au même temps que le château. Elle est à nef unique et six chapelles collatérales bordent la nef. Son retable baroque est remarquable. Pignon nord, la chapelle des Ormes, ou des Hommes, a été ajoutée au XIVème siècle. Quant au château d'Agoult, c'est aujourd'hui une résidence privée et elle n'est pas ouverte au public. Derrière le château, en haut du village, se trouve le Moulin de Jérusalem reconstitué. Le site offre une vue exceptionnelle sur la vallée. A l'extérieur du village la chapelle romane de Saint-Véran est perdue dans une pinède au milieu des vignes. Bâtie au Xe siècle, elle a été plusieurs fois remaniée (dont une restauration ratée au XVIIIe), une deuxième chapelle se trouve à même l'intérieur. Dans le hameau de Lumières à deux kilomètres du village, un sanctuaire fut dédié à Notre-Dame de Lumières an 1699, suite à une séries de miraculeuses lumières - qui auront soigné un homme éventré - près de la chapelle de la Baume. C’est un lieu de pèlerinage et chaque année au 15 août, la statue de la Vierge Noire est montée en procession jusqu’à Saint-Michel de la Baume. Prenez le temps d'admirer les superbes panoramas sur les environs - Goult ouvre la porte à un pays de cultures maraichères, d'arbres fruitiers, de vignes et de lavande. Les restanques sont maintenues et cultivées par la Conservatoire des Terrasse et valent le détour pour leurs cultures et leurs murs en pierre sèche. En juillet à lieu la Fête du Miel Cadeau des abeilles, vous découvrirez tous les secrets de ce précieux nectar : ouverture d'une ruche, extraction du miel, techniques apicoles et dégustations ainsi que des produits dérivés tel le nougat, pain d'épice, hydromel... L’occasion de rencontrer des apiculteurs venus de toute la région et aussi d'autres artisans locaux. Et c'est gratuit !
43 recommandé par les habitants
Goult
43 recommandé par les habitants
Entre Cavaillon et Apt, pas loin de Gordes et Roussillon dans le Parc Naturel Régional du Luberon, le paisible village perché de Goult cache derrière son air typiquement provençal un riche patrimoine et un passé qu'on peut même qualifier d'illustre. Plus ou moins bien restauré selon les époques, le village caché de Goult présente de jolies bâtisses de pierres et d'ocres et des monuments. Ses rues sont pittoresques avec des passages voutés, des arcades, une fontaine lavoir, des vieille façades et portes et les vestiges des anciens remparts. De grandes places ombragées nous rappellent la douceur de vivre en Provence. Au cours de vote promenade vous découvrirez l'Eglise Saint-Sébastien reconnaissable par sa toiture en lauze et la frise ornée d'une tête de bovidé. Romane, elle fut édifié au XIIe siècle au même temps que le château. Elle est à nef unique et six chapelles collatérales bordent la nef. Son retable baroque est remarquable. Pignon nord, la chapelle des Ormes, ou des Hommes, a été ajoutée au XIVème siècle. Quant au château d'Agoult, c'est aujourd'hui une résidence privée et elle n'est pas ouverte au public. Derrière le château, en haut du village, se trouve le Moulin de Jérusalem reconstitué. Le site offre une vue exceptionnelle sur la vallée. A l'extérieur du village la chapelle romane de Saint-Véran est perdue dans une pinède au milieu des vignes. Bâtie au Xe siècle, elle a été plusieurs fois remaniée (dont une restauration ratée au XVIIIe), une deuxième chapelle se trouve à même l'intérieur. Dans le hameau de Lumières à deux kilomètres du village, un sanctuaire fut dédié à Notre-Dame de Lumières an 1699, suite à une séries de miraculeuses lumières - qui auront soigné un homme éventré - près de la chapelle de la Baume. C’est un lieu de pèlerinage et chaque année au 15 août, la statue de la Vierge Noire est montée en procession jusqu’à Saint-Michel de la Baume. Prenez le temps d'admirer les superbes panoramas sur les environs - Goult ouvre la porte à un pays de cultures maraichères, d'arbres fruitiers, de vignes et de lavande. Les restanques sont maintenues et cultivées par la Conservatoire des Terrasse et valent le détour pour leurs cultures et leurs murs en pierre sèche. En juillet à lieu la Fête du Miel Cadeau des abeilles, vous découvrirez tous les secrets de ce précieux nectar : ouverture d'une ruche, extraction du miel, techniques apicoles et dégustations ainsi que des produits dérivés tel le nougat, pain d'épice, hydromel... L’occasion de rencontrer des apiculteurs venus de toute la région et aussi d'autres artisans locaux. Et c'est gratuit !
Située au coeur du Luberon aux pieds du versant nord du massif, Apt est une sous-préfecture du département de Vaucluse et compte environs 12 000 habitants. La cité d'Apt fut fondée par les Romains sur la Via Domitia (RN100) en 45 av J.-C. La cité était dotée d'un forum, d'un arc de triomphe, de temples, de thermes et d'un théâtre. Nombreux vestiges existent toujours dont le Pont Julien qui enjambe le Coulon en contrebas de la ville. Le Haut Moyen Age a vu la construction de fortifications et l'implantation intra-muros de la cathédrale Sainte-Anne, bâtie en 1052 et plusieurs fois remaniée au cours des siècles. La cathédrale Sainte-Anne est l'une des plus anciennes églises de Provence et la plus ancienne d'Occident dédiée à la mère de la Vierge Marie. La cité se groupe autour de cette édifice. Le centre de la ville actuelle est très ancien avec des passages voûtés, de petites rues étroites et sinueuses, des placettes arborées et des hôtels particuliers. Les anciens remparts ont pour le plupart cédé la place à des grands boulevards. Occupant toute la vielle ville, le grand et célèbre marché provençal a lieu tous les samedis matins. Aujourd'hui classé marché d'exception parmi 100 marchés de France pour son ambiance et son authenticité, déjà au Moyen Age sa notoriété dépassait le cadre local et même régional. Lieu d'échanges et de rencontres, on y trouve sur les étals colorés toutes sortes de produits, du terroir et artisanaux, le tout dans l'ambiance chaleureuse typique de la Provence. Parmi ses produits, le visiteur trouvera les fameux fruits confits d'Apt, gourmandises jadis offertes au papes d'Avignon au XIVe siècle. Aujourd'hui mondialement connus et fleuron des vieilles traditions aptésiennes, ces fruits cristallisés, artisanalement ou par des méthodes plus industrielles, ont fait le renom d'Apt et lui ont valu d'être labellisé « Site Remarquable du Goût ». La faïencerie a aussi permis à la ville de se développer. Grâce à ses terres argileuses et ses ocres, le pays d'Apt a une longue tradition potière. Tout à commencé en 1728 lorsque Louis XIV demanda à sa noblesse de sacrifier sa vaisselle d'argent pour soutenir son effort de guerre. Les faïences d'Apt ont la spécificité de présenter cette « marbrure aptésienne ». L'industrie atteint son apogée au XVIIIe siècle et prend encore de l'ampleur avec la découverte de la terre flammée. Aujourd'hui, les artisans perpétuent encore cette tradition. A voir et visiter à Apt : La Cathédrale Sainte-Anne, bien sûr. Sa nef et son clocher roman datent du XIIe siècle et la nef centrale du XVIe et du XVIIe siècle. En 1660, à la naissance du futur Louis XIV, Anne d'Autriche est venue à Apt pour prier à la cathédrale et remercier la sainte. Ses cryptes : la crypte inférieure est la plus ancienne tandis que la crypte supérieure contient des reliques dont le voile de Sainte-Anne (un étendard arabe) et un autel du Ve siècle. Parmi ses trésors on peut voir de l'orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, manuscrits et une collection de coiffes de mariage ; La Porte de Saignon et Tour de l'Hôpital : ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité romaine. Au XVIIIe siècles les pierres venant des ruines de la cathédrale paléochrétienne servaient a construire de nouvelles tours et renforcer les remparts ; La Chapelle Sainte-Catherine avec sa façade du XVIIe siècle et sa fontaine, dans la rue Scudéry ; L'ancien Couvent des Carmes, inscrit aux monuments historiques depuis 2011 ; Le marché paysan d'Apt tous les mardis matin ; Et n'oublions pas la lavande et le lavandin. La seule commune de Lagarde d'Apt concentre à elle seule 20% de la production française de lavande fine. La floraison a lieu de juin à fin juillet, la récolte et distillation de mi-juillet à fin août. Depuis 2018, la Maison du Fruit Confit vous propose une boutique rénovée et agrandie composée d’un espace de 300m² dédié à la vente directe de fruits confits. Une table de dégustation est mise à votre disposition vous permettant de découvrir nos produits. De plus, grâce à notre espace muséographique doté d’un parcours olfactif, nous vous plongerons dans l’univers du fruit confit et ses secrets tout en stimulant vos cinq sens. Pour se faire, nous vous proposons des visites guidées tous les mardis matin à 10h30 (5€ /personne) ou bien des visites libres (gratuit). La Maison du Fruit Confit vous propose également des ateliers culinaires les mercredis et samedis dont les places sont à réserver par téléphone ou par mail. Voir le programme ATELIERS & ANIMATIONS Le salon de thé convivial vous proposera de partager et déguster une pâtisserie gourmande confectionnée par nos partenaires locaux tout en savourant une boisson. Horaires d’été : Nous sommes ouverts du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 (avril à septembre) Horaires d’hiver : Nous sommes ouverts du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et et de 14h à 18h et les dimanches de décembre de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 (octobre à mars)
108 recommandé par les habitants
Apt
108 recommandé par les habitants
Située au coeur du Luberon aux pieds du versant nord du massif, Apt est une sous-préfecture du département de Vaucluse et compte environs 12 000 habitants. La cité d'Apt fut fondée par les Romains sur la Via Domitia (RN100) en 45 av J.-C. La cité était dotée d'un forum, d'un arc de triomphe, de temples, de thermes et d'un théâtre. Nombreux vestiges existent toujours dont le Pont Julien qui enjambe le Coulon en contrebas de la ville. Le Haut Moyen Age a vu la construction de fortifications et l'implantation intra-muros de la cathédrale Sainte-Anne, bâtie en 1052 et plusieurs fois remaniée au cours des siècles. La cathédrale Sainte-Anne est l'une des plus anciennes églises de Provence et la plus ancienne d'Occident dédiée à la mère de la Vierge Marie. La cité se groupe autour de cette édifice. Le centre de la ville actuelle est très ancien avec des passages voûtés, de petites rues étroites et sinueuses, des placettes arborées et des hôtels particuliers. Les anciens remparts ont pour le plupart cédé la place à des grands boulevards. Occupant toute la vielle ville, le grand et célèbre marché provençal a lieu tous les samedis matins. Aujourd'hui classé marché d'exception parmi 100 marchés de France pour son ambiance et son authenticité, déjà au Moyen Age sa notoriété dépassait le cadre local et même régional. Lieu d'échanges et de rencontres, on y trouve sur les étals colorés toutes sortes de produits, du terroir et artisanaux, le tout dans l'ambiance chaleureuse typique de la Provence. Parmi ses produits, le visiteur trouvera les fameux fruits confits d'Apt, gourmandises jadis offertes au papes d'Avignon au XIVe siècle. Aujourd'hui mondialement connus et fleuron des vieilles traditions aptésiennes, ces fruits cristallisés, artisanalement ou par des méthodes plus industrielles, ont fait le renom d'Apt et lui ont valu d'être labellisé « Site Remarquable du Goût ». La faïencerie a aussi permis à la ville de se développer. Grâce à ses terres argileuses et ses ocres, le pays d'Apt a une longue tradition potière. Tout à commencé en 1728 lorsque Louis XIV demanda à sa noblesse de sacrifier sa vaisselle d'argent pour soutenir son effort de guerre. Les faïences d'Apt ont la spécificité de présenter cette « marbrure aptésienne ». L'industrie atteint son apogée au XVIIIe siècle et prend encore de l'ampleur avec la découverte de la terre flammée. Aujourd'hui, les artisans perpétuent encore cette tradition. A voir et visiter à Apt : La Cathédrale Sainte-Anne, bien sûr. Sa nef et son clocher roman datent du XIIe siècle et la nef centrale du XVIe et du XVIIe siècle. En 1660, à la naissance du futur Louis XIV, Anne d'Autriche est venue à Apt pour prier à la cathédrale et remercier la sainte. Ses cryptes : la crypte inférieure est la plus ancienne tandis que la crypte supérieure contient des reliques dont le voile de Sainte-Anne (un étendard arabe) et un autel du Ve siècle. Parmi ses trésors on peut voir de l'orfèvrerie sacrée, objets de culte et ornements, manuscrits et une collection de coiffes de mariage ; La Porte de Saignon et Tour de l'Hôpital : ce sont les seuls vestiges des anciennes fortifications de la cité romaine. Au XVIIIe siècles les pierres venant des ruines de la cathédrale paléochrétienne servaient a construire de nouvelles tours et renforcer les remparts ; La Chapelle Sainte-Catherine avec sa façade du XVIIe siècle et sa fontaine, dans la rue Scudéry ; L'ancien Couvent des Carmes, inscrit aux monuments historiques depuis 2011 ; Le marché paysan d'Apt tous les mardis matin ; Et n'oublions pas la lavande et le lavandin. La seule commune de Lagarde d'Apt concentre à elle seule 20% de la production française de lavande fine. La floraison a lieu de juin à fin juillet, la récolte et distillation de mi-juillet à fin août. Depuis 2018, la Maison du Fruit Confit vous propose une boutique rénovée et agrandie composée d’un espace de 300m² dédié à la vente directe de fruits confits. Une table de dégustation est mise à votre disposition vous permettant de découvrir nos produits. De plus, grâce à notre espace muséographique doté d’un parcours olfactif, nous vous plongerons dans l’univers du fruit confit et ses secrets tout en stimulant vos cinq sens. Pour se faire, nous vous proposons des visites guidées tous les mardis matin à 10h30 (5€ /personne) ou bien des visites libres (gratuit). La Maison du Fruit Confit vous propose également des ateliers culinaires les mercredis et samedis dont les places sont à réserver par téléphone ou par mail. Voir le programme ATELIERS & ANIMATIONS Le salon de thé convivial vous proposera de partager et déguster une pâtisserie gourmande confectionnée par nos partenaires locaux tout en savourant une boisson. Horaires d’été : Nous sommes ouverts du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h30 (avril à septembre) Horaires d’hiver : Nous sommes ouverts du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et et de 14h à 18h et les dimanches de décembre de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30 (octobre à mars)